Publié le 9 septembre 2024
Ploërmel. Voici le nouveau patron de la compagnie de gendarmerie
Le chef d’escadron Arnaud Anger vient de prendre il y a quelques jours le commandement de la compagnie de gendarmerie de Ploërmel. Il succède au chef d’escadron Frédéric Monpierre. Agé de 34 ans, issu d’une famille de militaires, le chef d’escadron Arnaud Anger est un ex-Saint-Cyrien qui a d’abord choisi de commencer sa carrière dans l’infanterie « pour être au plus près du terrain ». Un attrait pour le terrain qui l’a amené à participer à des missions sur divers théâtres d’opérations extérieures, notamment l’opération Sangaris en Centrafrique en 2015. Il y a 4 ans, le chef d’escadron Anger rejoint la gendarmerie et prend le commandement d’une compagnie de gendarmes mobiles à Marmande.
A Ploërmel, il prend pour la première fois le commandement d’une unité territoriale. La compagnie de Ploërmel regroupe 110 militaires répartis entre trois communautés de brigades (Josselin, Ploërmel et Guer) auxquelles sont rattachées les brigades locales qui assurent la sécurité de la population de tout le pays de Ploërmel et même au-delà, mais aussi des unités spécialisées comme une équipe cynophile, la brigade de recherches ou bien encore le PSIG (peloton de surveillance et d’intervention). La compagnie connait un grand renouvellement de ses équipes en cet été 2024.
Le chef d’escadron avoue prendre ses nouvelles fonctions avec le plaisir du retour à ses racines familiales et à un territoire qu’il a connu pendant ses études à saint-Cyr. Il consacre ses premières journées de commandement à multiplier les contacts et les échanges avec les différents acteurs et la population de ce territoire et la volonté de prolonger les actions déjà engagées. Les problématiques sécuritaires de la compagnie sont similaires au reste du pays. Le chef d’escadron Anger fait de la lutte contre les violences intra-familiales une priorité absolue ainsi que la lutte contre les trafics de stupéfiants et l’insécurité routière. L’abus d’alcool et les stupéfiants sont au coeur de ses préoccupations. Il souligne que ces deux composantes se retrouvent à la source de la plupart des phénomènes de violence ou d’insécurité qui affectent la vie quotidienne des citoyens.
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