Oust à Brocéliande

Publié le 31 mai 2024

Malestroit. Le défi de l’ADMR face au recrutement

L’ADMR de Malestroit poursuit son quotidien sans secousses apparentes. Avec 15 salariés intervenant sur le secteur de Malestroit et de Saint-Marcel pour l’aide aux personnes âgées et handicapées, l’ADMR étend son offre d’aide aux familles à tout le pays de Ploërmel grâce aux six techniciennes d’intervention sociale et familiale (TISF). L’association intervient au profit d’un public très diversifié. “Ça peut être des personnes de tout âge, mais ce sont surtout des personnes âgées. Et puis ce sont des personnes qui ont souvent une aide qu’on appelle l’Allocation Personnalisée d’Autonomie”, souligne le président de l’ADMR de Malestroit, Jean-Loup Trégouët. 15 salariés pour presque 15 000 heures d’activité auprès de 203 clients en l’année 2023. “Elle a été plutôt meilleure que les années COVID. La qualité de travail est très bonne, depuis trois ou quatre ans, parce qu’on est une équipe d’aide à domicile qui est très soudée et très compétente. Donc il n’y a pas de soucis de ce côté-là, sauf qu’on a perdu une salariée”, indique le président. 

Des difficultés à l’embauche

Ce n’est une surprise pour personne, le marché de l’emploi et du travail connaît des fluctuations fortes. Et le secteur du service à domicile n’est pas épargné. Malgré une équipe soudée, reste la question du salaire. “C’est sûr que le salaire reste encore peu attractif”, reconnaît le président. Pour amorcer les coûts et favoriser le salariat, depuis deux ans, l’organisation a mis à disposition cinq véhicules à ses collaborateurs. “Le véhicule ça ne fait pas monter le salaire. C’est un peu plus agréable, c’est plus confortable”, poursuit-il. Dans deux ans, l’ADMR de Malestroit envisage par ailleurs de se doter de deux nouveaux véhicules. Mais derrière ces efforts, la difficulté à l’embauche persiste. Si pour les demandeurs d’emploi, le salaire reste le véritable frein, il en est tout autre du côté de l’ADMR, qui est elle, demandeur de travail. Pour l’association qui propose un poste de salarié, ce sont les compétences mais aussi la réelle fibre sociale qui est primordiale lors du recrutement. “Compétent si possible. Pas forcément avec des diplômes, mais qui a l’air d’aimer s’occuper des personnes âgées ou en difficulté”, déclare d’ailleurs le président de l’ADMR de Malestroit. 

Une synergie entre les différentes structures

“On est pas concurrent du tout, on travaille ensemble », explique Jean-Loup Trégouët à propos des autres antennes de l’ADMR présentent notamment au Roc-Saint-André, à Pleucadeuc, et à Ruffiac qui est la plus importante. « S’il y a besoin dans une association d’un salarié, on se le prête”, précise-t-il. Pas très souvent certes, mais au vu des demandes de services, cela peut arriver, surtout en milieu rural ou la population s’avère vieillissante. “Quand il manque une salariée sur un secteur et qu’il y a trop de demandes, si quelqu’un a des heures de disponible on l’appelle. L’ADMR se porte bien”, rassure-t-il néanmoins. 

L’ADMR recrute régulièrement des salariés. Pour toute demande ou candidature, s’adresser directement à l’association située 15 bis place du Docteur Jean Queinnec, Malestroit. Par téléphone au 02 97 72 20 59, ou par mail malestroit@admr56.com