Oust à Brocéliande

Publié le 20 novembre 2023

Réminiac. Repas du CCAS : les bonnes nouvelles du maire Michel Martin

Le repas du CCAS qui rassemble traditionnellement les seniors de Réminiac est traditionnellement pour le maire Michel Martin l’occasion de faire le point sur les dossiers communaux en cours à venir. Et des annonces importantes, il y en a eu ce dimanche midi…

C’est d’ailleurs la dernière fois que ce repas qui rassemble les élu(e)s et les anciens du village porte le nom de « repas du CCAS ». La municipalité de Réminiac a en effet décidé de dissoudre son CCAS à partir du 1er janvier 2024, tout simplement parce qu’il aura alors perdu sa principale raison d’être, à savoir la gestion du domicile partagé. Michel Martin a indiqué que cet établissement est repris par la CLARPA. Il s’agit d’une structure associative à but non lucratif basée à Saint-Avé qui oeuvre notamment pour le maintien à domicile et qui gère déjà plusieurs domiciles partagés dans le Morbihan. Actuellement, les résidents du Domicile Partagé de Réminiac, propriété de Morbihan habitat (ex-BSH) versent un loyer à la mairie qui doit donc équilibrer les comptes tous les ans. Lorsque des personnes partent sans être remplacés immédiatement, cela créé un manque à gagner que la commune doit combler sur son budget. « C’est ainsi que depuis 2016, la commune de Réminiac a dû verser la somme de 42 925 euros, c’est énorme. Seule une subvention de 5000 euros nous a été versée par l’ancienne communauté de communes de Guer », explique Michel Martin. « C’est une des raisons pour lesquelles, dès mon arrivée, j’ai dénoncé ce système. Mais voila, je n’avais pas le choix, c’était la décision de l’ancienne municipalité », ajoute-t-il.

La reprise du Domicile Partagé par la CLARPA est donc accueilli avec un grand soulagement par le maire, puisque c’est cette association qui va se substituer à la commune, encaissera les loyers et assurera l »équilibre budgétaire du domicile.

Cette évolution explique donc la disparition du CCAS. A partir du 1er janvier 2024, c’est la municipalité et notamment le 1er adjoint qui deviendra l’interlocuteur chargé de gérer les autres dossiers sociaux de la commune.

Boom démographique

Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Michel Martin a également annoncé que le permis de construire pour la construction de la maison de santé, rue de l’église va être déposé dans quelques jours. Il a confirmé que cette maison accueillera 3 infirmières libérales et un appartement en location. La commune est désormais à la recherche d’un kinésithérapeute. Si tout va bien cette maison ouvrira à l’automne 2024. Le projet a obtenu une aide du Département, mais le maire a lancé un appel insistant en direction du député Paul Molac qui était présent en sa qualité de conseiller régional. Celui-ci a promis de défendre le dossier dès ce début de semaine.

« Notre village est un village qui bouge… », souligne le maire évoquant un véritable boom démographique qui s’est traduit par la naissance cette année de dix bébés, du jamais vu. Et ce n’est semble-t-il pas fini puisque le lotissement du Bertho est complet et qu’une société est intéressée pour construire 17 logements sur un autre terrain, alors que 8 logements -appartements ou studios- seront disponibles au printemps. « A cette allure, avec les nouvelles constructions, nous devrions atteindre plus de 400 ou 500 réminiacois prochainement », calcule Michel Martin.

Mais ce dimanche ce sont les anciens qui étaient à l’honneur. Ils étaient 54 invité(e)s dont 33 étaient présents. Les autres ont reçu le repas à domicile. Le maire a déploré la disparition récente du doyen de la commune, Marcel Houeix. Ce dimanche ce sont Lucienne Gillard, 97 ans et Hervé Dubois-Hamon, 92 ans qui étaient les doyen(ne)s du repas et qui ont été mis à l’honneur.

A noter que sur les tables, chaque convive a trouvé devant son assiette un petit menu réalisé par les enfants de l’école Henri Matisse.