
Publié le 13 septembre 2022
Ploërmel. Manque d’enseignants: les parents d’élèves maintiennent la pression


Le mouvement de mécontentement des parents d’élèves des écoles publique F. Dolto et J. Verne de Ploërmel prend de l’ampleur. Si lundi, les parents pouvaient se sentir un peu seuls, ce n’était pas le cas ce mardi, 2è jour de mobilisation. Le député Paul Molac, mais aussi Maurice Olivier, le premier adjoint de Ploërmel, le chef de cabinet du maire Patrick Le Diffon, des élus d’opposition, la gendarmerie, sont venus à la rencontre des parents un peu plus nombreux que la veille.
C’est la situation de la classe bilingue qui est au coeur des inquiétudes. « Au mois de mars, l’inspecteur d’académie nous avait indiqué qu’un demi-poste d’enseignant breton était assuré et qu’un poste complet serait nommé si, à la rentrée il y avait au moins 13 élèves inscrits. Il est venu à la rentrée et il a pu constater qu’il y avait 13 élèves présents et 19 inscrits. Maintenant, c’est à eux de faire le boulot… », indique Maurice Olivier. Pour le député Paul Molac, l’inspection Académique est « consciente » du problème qui se pose.
Tout va se jouer d’ici demain mercredi. Car une commission académique doit se réunir aujourd’hui et une seconde mercredi pour faire le point sur la situation et…prendre des décisions. On saura donc mercredi soir, le sort réservé aux écoles publiques de Ploërmel mais aussi de Taupont…
« On espère bien pouvoir enlever nos banderoles et retourner fabriquer des nichoirs dans la cour de l’école pendant que nos enfants poursuivent une année scolaire apaisée et dans de bonnes conditions », résume Aude pochon, représentante des parents d’élèves. Mais de toute façon, les parents le disent avec le sourire: ils ne lâcheront rien. Et s’ils préfèrent imaginer une issue heureuse à leur mouvement, ils se préparent à relancer leur action si jamais ils n’obtenaient pas gain de cause.
Car la situation de cette classe bilingue revêt une importance particulière. D’abord parce que l’absence d’un temps complet provoque une surcharge à 32 élèves par classe certains jours. Du coup, certains parents retardent l’entrée en petite section de leurs enfants pour leur éviter de telles conditions de travail. Et puis certains, comme cette maman qui habite Guillac, viennent de loin pour permettre à leurs enfants de suivre cet enseignement français-breton. Pas question pour eux que ce choix soit celui d’une formation au rabais.
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