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Oust à Brocéliande

Publié le 16 octobre 2021

Sérent. Elle raconte son marathon des sables

Domiciliée à Sérent, Valérie Angot est de retour du Maroc. Elle a participé à la 35ème édition du Marathon des Sables dans la vallée du Draa, en plein désert marocain, où les températures ont atteint 52 degrés, une année particulièrement chaude !

A 54 ans, mariée, mère et grand-mère, Valérie a couru l’aventure sans les siens, juste avec son amie Christine, 70 ans. “C’était le rêve d’une vie ! On s’était promis de ne pas abandonner, sauf en cas de décision médicale ! Et puis, j’avais promis de rapporter la médaille et le tee-shirt à Zoé ma petite-fille…”, raconte Valérie qui est cependant une sportive aguerrie, pour avoir participer 2 fois au Grand Raid du Golfe en 2016 et 2017

Les abandons ont été nombreux pourtant ! Sur 700 participants (de tous pays avec une majorité de Français) au départ, la moitié seulement ont franchi l’arrivée et les 2 amies étaient de la partie !

 La plupart des abandons ont été dictés pour raison médicale, peut-être aussi par peur, après le décès par crise cardiaque d’un Niçois. Au bivouac, l’équipe médicale composée de 45 personnes, des médecins et des podologues, ne chôment pas ! Ils soignent les ampoules, les pieds  traumatisés avec parfois les chairs de la plante à vif. Beaucoup de participants abandonnent, pour cause de déshydratation, d’insolations, de comas dus à la chaleur. “Beaucoup vomissent, car l’eau de boisson est chaude !” explique Valérie.

“La course d’endurance est totale, longue de 250 km à réaliser en 6 jours. Nous marchions en moyenne entre 30 et 35 km, pendant 10 heures par jour. Une étape était cependant longue de 42 km et la 4ème étape faisait 82 km, à elle seule. Le soleil qui tape en permanence, ne nous accorde pas un seul souffle de vent pour nous soulager et nous portons notre paquetage de 10 kg, pourtant avec le minimum : alimentation lyophilisée, bonbons qui fondent, matelas, duvet et le minimum de change (culottes, chaussettes tee-shirts et shorts), pas de place pour le maquillage”, raconte l’aventurière en souriant. 

En ce qui concerne le ravitaillement d’eau, il faut attendre tous les 12-13 km pour remplir les bouteilles d’eau, une charge supplémentaire de 4 kg ! “L’eau sert à boire, mais aussi à se mouiller. La nuit, nous partageons la tente à 8 personnes. Les températures chutent pour atteindre encore entre 27 et 30 degrés. Pour nos bobos, mon épine dans le pied ou nos ampoules, avec Christine on se les soignait nous-même avec de l’éosine…” ajoute Valérie.

Chaque matin, avant le départ, les 2 amies enfilent leur guêtres et leur casquette munie d’une jupe de protection sur la nuque…

Valérie Angot adresse ses remerciements pour les soutiens qui lui ont été témoignés par sa famille, ses amis, ses collègues et élus de La Grée-Saint-Laurent où elle exerce en qualité de secrétaire de mairie, le club d’athlétisme de Ploërmel, sans oublier ses parents pour également leur aide financière…

Valérie Angot recherche un coéquipier ou une coéquipière pour une autre participation à un second Marathon des Sables…

Elle donne rendez-vous au public pour la course de 6 km : la Malestroyenne le dimanche 31 octobre, association dont elle est membre…

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