Caro-Monterrein. Le projet éolien retoqué par le tribunal administratif
Dans un communiqué, la SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de…
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Publié le 22 février 2021
Mais que devient le projet de réalisation d’un parc éolien entre Caro et Monterrein (aujourd’hui commune de Ploërmel)? C’est la question que nous avons posée à l’association de défense du patrimoine de Monterrein qui milite contre ce projet depuis des mois et qui, après avoir obtenu gain de cause auprès du Tribunal administratif en juillet dernier, fait le point sur ce dossier qui fait l’objet d’un recours de la part des porteurs de projet:
« Madame la ministre de la transition écologique : Madame Pompili, la société E.E .L. porteur du projet éolien de Caro représenté par son président monsieur Le Bel ont fait appel de la décision du tribunal administratif de Rennes auprès de la Cour Administrative de Nantes
On se souvient que le 30 juillet dernier, le Tribunal administratif avait annulé l’arrêté du préfet du Morbihan autorisant l’exploitation de 8 éoliennes de 178m de haut dans le bois du Chêne Tord à Caro.
Le tribunal a reconnu la sensibilité extrême de ce site et a jugé qu’un tel projet ne devait pas se faire en raison de la présence de nombreuses espèces de chiroptères dont plusieurs espèces protégées à fort intérêt patrimonial. Ces chauves-souris présentent un intérêt indéniable en matière patrimoniale et de biodiversité
L’ADPM (association de défense du patrimoine de Monterrein), la commune de Monterrein relayée par la commune de Ploërmel avec laquelle elle a fusionné, les riverains et la SPPEF (société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France) maintiennent leur recours et instruisent leurs mémoires en réponse avec leur avocat.
L’association toujours très mobilisée s’insurge contre la destruction paysagère de ce massif forestier, lieu emblématique de la commune de Caro en termes de beauté du paysage et de biodiversité.
La centaine de membres de l’association n’accepte pas non plus l’impact d’un tel projet sur leur santé. L’académie de médecine a reconnu depuis quelques années la maladie du syndrome éolien, qui touche les riverains des parcs éoliens et particulièrement 2 tranches de la population : les plus jeunes et les plus anciens.
Confiants, l’ADPM et la SPPEF espèrent une décision de la CAA de Nantes avant la fin de l’année. »
Dans un communiqué, la SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de…
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