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Oust à Brocéliande

Publié le 14 janvier 2020

Missiriac. Voeux: les derniers messages de Jean-Yves Laly

« Les derniers mots d’une histoire sont souvent les plus difficiles à écrire, car ce sont les plus importants… », comme beaucoup de ses collègues, Jean-Yves Laly, le maire de Missiriac a décidé de raccrocher son écharpe tricolore et de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales. Une décision qu’il a annoncé l’an dernier. Samedi, il présentait donc pour la dernière fois ses voeux à la population. Un moment de grande émotion partagée. Car Jean-Yves Laly occupe une place à part dans le paysage politique local par sa personnalité, ses idées souvent novatrices et son engagement au service de ses citoyens et… de la nature.

« Sachez que pour ma part, je quitte cette fonction sans amertume. J’ai été et je reste très fier d’avoir servi cette belle commune. J’y ai mis toute mon énergie, mes connaissances et beaucoup de temps, avec bienveillance et je pense être resté moi-même et à l’écoute de chacun, sans distinction aucune… », résume-t-il dans un discours dans lequel il était beaucoup question du « respect de l’autre ». Tout est dit. Et on comprend pourquoi Jean-Yves Laly avoue avoir mis un temps fou à écrire le paragraphe dédié aux remerciements…

Comme d’habitude, Jean-Yves Laly a laissé à ses adjoints le soin de présenter le bilan de l’année écoulée. Lui est revenu sur l’état-civil avec son versant triste (8 décès) et son versant joyeux avec les unions et les naissances dont une un peu particulière, celle d’Eryne, née dans la voiture de ses parents au pied de l’église avec l’aide des pompiers de Malestroit. Avec 16 naissances au compteur, Missiriac clôture donc une belle année 2019. « preuve est faite qu’internet, tablettes et autres n’ont pas réussi à détrôner une des plus belles et des plus anciennes activités qui existent, depuis que le monde est monde. J’en vois sourire, ils ont deviné ce dont je parlais. Bravo et continuez à bien occuper à bien occuper vos soirées », commente Jean-Yves Laly avec l’humour qui le caractérise aussi.

Reportage sur M6 à venir

Mais dans l’héritage qu’il laisse à ses successeurs, Jean-Yves Laly dépose un trésor à valoriser, une véritable « mission ». Car cette année 2020 sera celle du renouvellement du label « village fleuri 4 fleurs », dont l’obtention a été une véritable aventure pleine de rebondissements et d’une exposition médiatique nationale de Missiriac avec la réalisation d’un documentaire diffusé le dimanche soir sur France 5. Et ce n’est pas fini puisque Missiriac devrait faire l’objet d’un reportage dans l’émission 66 minutes portant sur l’action de Yan Jondot, ambassadeur du handicap et du rôle que l’environnement végétal et le fleurissement peut jouer en faveur des personnes à mobilité réduite. Mais, même s’il n’est plus maire, Jean-Yves Laly devrait suivre de près avec l’oeil du citoyen attentif et engagé et cette fois avec du temps, l’embellissement de sa commune.

Jean-Yves Laly a également évoqué deux autres structures qui comptent pour Missiriac. L’Oust à Brocéilande communauté qui a eu droit à un petit coup de griffe: « vous avez pu entendre ou lire que l’ex-CCVOL plombait les finances de cette nouvelle OBC avec nos deux projets, le musée de la résistance et la piscine. Dont acte. Mais il serait souhaitable et juste que ces mêmes personnes annoncent que la CCVOL est arrivée avec un chèque de 5 millions d’euros, dédiés à ces investissements… »

Le VOSA, un modèle de commune nouvelle?

La deuxième, c’est le VOSA, le syndicat intercommunal d’assainissement associant Missiriac, Malestroit et Saint-Marcel et ce n’est pas un petit morceau. « Le VOSA en une mandature, c’est presque 6 millions d’investissements », souligne Jean-Yves Laly qui annonce avoir préparé le terrain pour la nouvelle équipe qui sortira des urnes en mars prochain: « nous avons réalisé une étude diagnostic complète afin de permettre aux nouveaux élus d’avoir un plan pluri-annuel d’investissement et de répondre aux exigences de l’agence de l’eau ».

Et un dernier petit conseil pour la route, une « réflexion toute personnelle »: « le VOSA pourrait servir de fondation à une commune nouvelle ».

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