Publié le 13 décembre 2019
Ploërmel communauté. Crématorium: revivez les débats en vidéo
Le terrain définitif n’a pas été choisi jeudi soir par les élus de Ploërmel communauté. Les deux sites qui restent en concurrence se trouvent sur le parc d’activité Brocéliande à Ploërmel et l’hypothèse d’une construction au Val d’Oust est de fait écartée. Cela a entrainé des discussions et une décision regrettée par Michel Guégan « au nom des citoyens » qui se sont engagés dans la Société d’économie mixte qu’il a crée et qui est désormais depuis plusieurs mois dans l’impasse.
Revivez ces débats dans notre vidéo:
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4 commentaires "Ploërmel communauté. Crématorium: revivez les débats en vidéo"
Bla,bla,bla,
Sur ce dossier…….
L’histoire retiendra qu’il n’y avait nul besoin d’assister et voter pour ce projet (comme souligné par la maire de St Léry) étant donné que le résultat était déjà dans la presse avant la réunion de Ploermel Communauté , faute d’ailleurs avouée par P Le Diffon, éloquent!
L’histoire retiendra que tout projet présenté ou initié par une commune de la Communauté n’aura aucune chance d’aboutir sans l’aval préalable de la commune de Ploermel (souligné par une élue de Mauron) même si c’est dit autrement !
L’histoire retiendra que M Guégan de par le montage juridique « abracadabrantesque » de son projet a offert celui-ci sur un plateau à P Le Diffon (qui a bu du petit lait) et de plus adopté à l’unanimité ,M G n’a même pas voté contre , un comble! Au lieu de s’entêter avec son montage en SEM (il a déjà donné pourtant ?) pourquoi n’avoir pas envisagé la gestion en régie ou la Délégation de Service Public?.
Et que penser de l’esprit mercantile annoncé dès le départ?….. à en croire la rentabilité prévue le CAC 40 n’avait qu’à bien se tenir s’il voulait rivaliser!
Puisque la future implantation du crématorium n’est pas choisie, voilà une nouvelle proposition, qui devrait être étudiée. Je vous livre ma réflexion.
Le lieu de crémation comme le lieu de sépulture d’un défunt est censé inviter au recueillement des familles et amis. Une zone commerciale qui pourrait être retenue pour édifier un crématorium ; quelle tristesse !
Répondant au développement de la crémation, il semble à la réflexion que ce projet prendrait une autre dimension si on le replaçait dans une perspective historique. En effet, nos ancêtres – même très lointains -, conscients de l’importance des rites funéraires, avaient accordé à la situation des sépultures, une place choisie pour l’inhumation ou la crémation.
Une vaste et haute lande s’étendant de Saint-Servant jusqu’à Sérent en passant par Lizio possède, elle, une antériorité qui pourrait légitimer l’implantation de ce crématorium.
La crémation des morts, avant d’être supplantée par le rite de l’inhumation vers les 2ème ou 3ème siècle de notre ère, a été pratiquée durant près d’un millénaire sur notre territoire.
A l’age du fer, au temps des Vénètes, les crêtes des landes de Lanvaux devinrent des lieux de sépultures par incinération importants dont la lande de Meslan courant sur Lizio et Saint-Servant fait partie. A la fin du 19e siècle, les archéologues y dénombrent encore plus d’une centaine de tombelles.
Ces sépultures groupées, peu spectaculaires et donc très vulnérables, se présentent sous la forme d’un petit tumulus de quelques dizaines de cm à 1 m de haut et de 1 à 5 m de diamètre environ. Elles jouxtent parfois un lieu dédié à la crémation et sont proches des lieux de vie du peuple autochtone. Ces monticules de pierres recouvrent les cendres du défunt disposées sur le sol naturel, parfois protégées de pierres plates ou encore dans une urne en poterie. De trésor : aucun. Quelques tombelles répertoriées et surveillées sont encore visibles. Certaines en grand danger de disparaître sous les roues des vététistes.
Le toponyme même de Meslan – médio-lanno désigne un lieu consacré, un sanctuaire central, important – nous précise que cette nécropole était bien située sur un haut lieu en relation avec les croyances et rites des populations de cette période.
En conclusion, rappelons que la crémation d’un être cher dans une zone commerciale n’invite guère au recueillement et manque pour le moins de symbolisme. Au contraire un lieu chargé d’histoire comme le site de Meslan, nous relierait à notre passé. Mêler nos cendres à celles des hommes qui ont défriché et labouré nos terres, exploité l’étain, engendré des générations nouvelles serait un geste ayant du sens.
Bonjour. Oui mais on n’est plus à l’age de fer mais au XXIe siècle donc sans vouloir placer un crématorium en zone commerciale il serait judicieux de choisir une commune qui serait au plus proche des personnes sensé être concernés donc centré à voir le périmètre pour ce qui concerne PLOERMEL car habitant CARENTOIR ce crématorium m’intéresse au plus haut point car l’âge approche à grands pas.
Age de fer ?! Age de faire ! et de le dire…
Nos élus, droits dans leurs certitudes ne pensent que rarement à consulter le passé avant de mettre en oeuvre leurs projets. De nombreux sites et monuments en font toujours les frais. C’est un constat permanent. Ici dans le projet de crématorium la consultation d’historiens, d’associations du patrimoine ou des services archéologiques … aurait permis de dégager des sites en relation avec les rites anciens de crémations, redevenus « à la mode ».
Moi aussi, je ne sais pas si je peux me permettre d’attendre ce nouveau commerce tant convoité par nos édiles. Je ne cherche pas à m’en rapprocher. Que les familles fassent qq kilomètres de plus n’a que peu d’importance. Autant se retrouver dans un endroit agréable et propice au recueillement.