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Faits divers

Publié le 25 septembre 2019

Pluvigner. Crash d’un F16 Belge: le point sur l’enquête

Ce mercredi après-midi la préfecture du Morbihan a fait le point sur le déroulement de l’enquête déclenchée après le crash d’un avion militaire Belge à Pluvigner:

« Jeudi 19 septembre dernier, un avion de chasse F16 de l’armée de l’air Belge s’est écrasé sur le territoire de la commune de Pluvigner. Cet accident n’a causé aucune victime civile ou militaire. Les pilotes sont sains et saufs et ont pu retrouver, depuis, leur famille. L’avion a cependant causé des dégâts matériels (sur une habitation et des terres agricoles) qui sont actuellement traités par différents spécialistes militaires des armées.
Concernant l’évolution des mesures prises sur le terrain, le périmètre de sécurité de 500m mis en place initialement a été réduit à 100m depuis le 23 septembre. En revanche, la zone d’interdiction de survol de 5 km autour de la zone du crash et de 2500 pieds (1000 m) d’altitude est maintenue pour les besoins des investigations.
Conformément aux procédures prévues pour ce type d’évènements et à la demande de la préfecture, une zone militaire temporaire (ZMT) a été créée, à l’intérieur du périmètre de sécurité, et dans laquelle travaillent les différents militaires en charge de la récupération des débris ainsi que les gendarmes responsables de l’enquête. Cette ZMT est gardée, depuis le 19 septembre par des personnels du 3e régiment d’infanterie de marine (RIMa) de Vannes puis, à partir du 25 septembre par des militaires du 2e
RIMa de Champagné.
Un détachement du 25ème régiment du génie de l’air (RGA) d’Istres est à l’œuvre pour la récupération des débris de l’épave et la remise en état de la zone (terre, végétation, …). La gendarmerie de l’air de la base aérienne de Tours encadre cette récupération de débris, en relation avec la section de recherche de gendarmerie du Bureau Enquêtes et Accidents, responsable de l’enquête.
Pour rappel, la gestion de cet évènement, depuis le 19 septembre, a demandé la mobilisation de nombreux services et de plus de 200 agents civils ou militaires notamment sur :
-Ouverture du Centre opérationnel départemental (COD) par le Préfet auquel ont participé le groupement de gendarmerie du Morbihan, les services d’incendie et de secours du Morbihan, la délégation départementale 56 de l’agence régionale de santé, la direction des territoires et de la mer du Morbihan, la délégation militaire départementale, les services de la préfecture ;
-Sécurisation par le groupement de gendarmerie départementale de la zone de l’accident et application des déviations routières proposées par la direction des territoires et de la mer et mises en place par le conseil départemental ;
-Intervention des services de secours avec des matériels et des protections spécifiques pour porter secours aux victimes avec de nombreux moyens : 2 fourgons incendie, 1 fourgon mousse grande puissance, 2 camions feux de forêt, un bras élévateur articulé, une échelle aérienne, 3 ambulances, un véhicule infirmier, 3 véhicules risques technologiques ;
-ouverture sur site d’un poste de commandement des secours avec 5 officiers et présence du maire de Pluvigner et du Sous-préfet de Lorient qui assurait le lien avec le COD. »

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1 commentaire "Pluvigner. Crash d’un F16 Belge: le point sur l’enquête"

  1. Ah qu’ils sont jolis tout ces mots.
    Ah qu’il est joli tout ce jargon.
    « périmètre de sécurité », « zone d’interdiction de survol », « 2500 pieds (1000 m) d’altitude », « zone militaire temporaire (ZMT) » …

    Ah que c’est formidable toute cette piétaille militaire mobilisée par centaines venues de tous les recoins de la France.
    Ah que c’est magnifique la débauche de matériels pour ramasser les débris.

    Dans la vraie vie ce n’est que des gusgus – pilotes militaires belges – qui jouaient avec leur F16 et ce dans le ciel de France en Bretagne.
    Un p’tit tour en haut, en bas … A fond et .. Rebelote pour le fun … Allez hop ! un p’tit dernier looping à 15G et on rentre ….

    Et plouf …. ils se sont plantés.

    Résultat des courses :
    Maison explosée et double peine pour les habitants du secteur du crash avec des contrôles d’entrée et de sortie à n’en plus finir pendant des mois.
    Bref. On s’en sort à peu près bien sur ce coup là.
    Eh oui , de temps en temps un avion même militaire …. cela s’écrase.

    Je me souviens de mon service militaire quelque part sur une base aérienne de France.
    Les pilotes, cette race à part, étaient très joueurs.
    Ils adoraient titiller les limites de l’objet entre leur mains.
    Ils nous inquiétaient car pour nous simples « appelés du contingent », un avion écrasé et c’était la suspension des permissions.
    Cette année là, j’ai été réquisitionné pour le ramassage des débris de 3 crashs. (1 T33 et 2 Jaguars)

    Constat aujourd’hui :
    Depuis 1 an, 1 an 1/2, l’espace aérien du Pays de Brocéliande est devenu un cube d’entrainement pour les avions de chasse de tous bords (et au vu du crash : de toute nationalité).
    Les avions militaires en goguette se font entendre deux à trois fois par semaines.
    Ils grondent, ronflent, enchainant figures sur figures et ce en post combustion en altitude compte tenu des limites virtuelles de l’aire de jeux qu’il leur est dévolue.
    De temps en temps, quelques uns nous gratifient d’un magnifique « contact sol » (rase mottes) à faire trembler la vaisselle.
    C’est récent.
    C’est nouveau.
    C’est fort polluant et irritant surtout quand on a vécu le silence des airs pendant des années durant.

    Alors ?
    Qui a décidé ?
    Qui a autorisé ?
    Qui a été averti ?
    Qui fut informé et n’a rien dit ?

    A quand le prochain « incident » de vol militaire ?

    Pourvou que cela dourre.

    Netcordi@lement
    A. Hopennerf

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