
La Chapelle-Caro. L’ombre du Val d’Oust plane sur les voeux
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Publié le 9 octobre 2018
« C’est un inconnu qui a déposé ce tableau au musée de Nivillac en expliquant qu’il reviendrait plus tard. Il n’est jamais revenu et le tableau est resté là-bas. En l’examinant, le personnel du musée s’est aperçu que toutes les photos qui y figuraient étaient celles de soldats originaires de La Chapelle-Caro. Alors, ils m’ont appelé… », explique Michel Guégan, maire du Val d’Oust et de la Chapelle-Caro.
Les recherches effectuées à la mairie de La Chapelle-Caro ont confirmé qu’il s’agissait bien de chapellois morts pour la France pendant la première guerre mondiale. « Tous leurs noms figurent sur l’Etat-civil et le monument aux morts, mais personne ne savait que leurs photos existaient. On ne sait pas non plus pourquoi ce tableau a été réalisé à l’époque… », poursuit Michel Guégan. Seul élément disponible, la page de journal qui se trouve au dos de la procelaine: la UNE du journal « Le matin » datée du 6 février 1923, ce qui permet de dater approximativement la création de ce tableau.
Stupeur aussi pour une des adhérentes du « cercle des Amis du village dragon » qui a identifié son aïeul sur une photo.
Le tableau sera exposé à l’occasion du 11 novembre et pourrait être accueilli à l’église, le Père Jean de La Croix ayant donné son aval à cette éventualité. Ce sera de toutes façons à l’occasion d’une cérémonie très officielle.
Regardez bien les photos ci-dessous vous y retrouverez peut-être le visage d’un proche.
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