
Publié le 23 mai 2018
Malestroit. Se laver les mains : l’arme anti-bactéries absolue
C’est un accueil inhabituel qui attendait ce mardi après-midi les visiteurs de la clinique des Augustines. Sur un étal, une étrange machine était installée, ainsi que des flyers et des cadeaux. Des membres du personnel expliquaient l’intérêt de se désinfecter les mains en les frictionnant avec une solution hydro-alcoolique. « 80 % des bactéries se transmettent par nos mains. Ce qui veut dire qu’une bonne hygiène des mains est une solution efficace pour faire barrage aux maladies nosocomiales. Il y a deux méthodes pour se laver les mains: avec du savon ou avec une solution hydro-alccolique. C’est la plus efficace puisqu’elle permet de détruire 99% des bactéries », détaille Emmanuel Boyer responsable EOH (Equipe Opérationnelle d’Hygiène) de la clinique. Et les chiffres sont là pour confirmer cette efficacité. Des études ont mis en évidence la corrélation entre la hausse de l’utilisation de cette solution et la baisse du nombre de maladies nosocomiales dans un établissement donné.
Pour la clinique des Augustines la promotion de cette hygiène des mains est un enjeu majeur. L’établissement s’est donc sans hésité, engagé l’année dernière dans la campagne Cap Breiz mains. Animée par le CPias Bretagne et soutenue par l’ARS, elle a pour objectif « de mettre en œuvre une politique active de promotion de la friction hydro-alcoolique au sein des établissements de santé de notre région ». Mais à la clinique des Augustine l’hygiène en général est entrée dans la culture de l’établissement. Car Emmanuel Boyer ne se préoccupe pas seulement de la propreté des mains, il se penche aussi sur la gestion des déchets ou bien encore l’élaboration de protocoles intégrant divers aspects de cet objectif.
L’opération « mains propres », organisée ce mardi après-midi s’adressait aussi bien au public qu’au personnel. Car, même si ce dernier est déjà sensibilisé au sujet, une « petite piqure de rappel » ne fait jamais de mal pour ne pas perdre les bons réflexes. Et puis, se laver les mains c’est une chose, mais « bien se laver les mains » en est une autre. Il faut acquérir les gestes qui permettent de bien répartir la solution sur les mains. Et ce n’est pas si simple que ça. Il faut bien apprendre à s’entortiller les mains selon un rituel très précis.
D’ailleurs ce mardi après-midi, les visiteurs qui testaient la solution étaient ensuite invités à glisser leurs mains dans la fameuse machine qui met en évidence les zones non recouvertes. Certains ont eu des surprises!
A noter l’échange qui s’est instauré entre des membres du personnel et des visiteurs les premiers expliquant aux seconds qu’un flacon de solution hydro alcoolique est installé à l’entrée de chaque chambre et les invitant à l’utiliser en entrant et en sortant. « C’est la meilleure façon d’empêcher les bactéries d’entrer et… de sortir », souligne Emmanuel Boyer. Cette semaine, il prendra son bâton de pélerin pour aller dans les différents services échanger avec ses collègues sur ce sujet. Les blouses blanches porteront des badges autocollants « J’aime SHA » toute la semaine. Ils ont également signé un engagement à utiliser ces solutions hydro-alcoolique « qui sont des produits dont l’efficacité et l’innocuité sont largement prouvées ».
L’opération est renouvelée deux fois par an.
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