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Environnement

Publié le 8 novembre 2017

Ploërmel. Un programme européen pour sauver le Lac au Duc

Pourra-t-on un jour se baigner à nouveau quand il fait grand beau temps l’été dans le Lac au Duc? Les spécialistes et les scientifiques qui se sont mis au chevet de cette gigantesque étendue d’eau potable espèrent bien donner une réponse positive à cette question. Mais, il va falloir résoudre pour cela une équation très complexe à plusieurs inconnues et cet objectif s’apparente à un défi dont l’issue semble bien incertaine.

Car le Lac au Duc souffre d’un mal commun à la plupart des plans d’eau bretons, mais aussi à eux d’autres régions françaises et du monde. Un mal qui porte un nom : les cyanobactéries qu’on surnomme aussi parfois algues bleues ou algues bleu-vert. Il ne s’agit en fait pas d’algues mais de bactéries qui sont présentes sur terre depuis des milliards d’années et qui ont été impliquées dans l’évolution du globe terrestre à plusieurs périodes. Elles auraient contribué à l’apparition de la vie sur notre planète… Sans entrer dans des détails extrèmement complexes, le problème c’est que certaines d’entres elles produisent des toxines redoutables qui sont parmi les poisons les plus violents qui existent. Elles sont à l’origine de la mort de chiens, par exemple le long de la Loire.

Car en raison de désordres écologiques et notamment de la pollution par le phosphore ces cyanobactèries prolifèrent dans les plans d’eau. D’autant qu’elles profitent aussi de certaines conditions climatiques telles que la chaleur, la sécheresse… Raison pour laquelle, cet été encore, la baignade a été interdite dans le Lac au Duc à chaque période de beau temps, chaud et sec. Cette situation est mal comprise par le public qui se demande ce que font les autorités pour résoudre ce problème. « Il faut savoir que nous travaillons sur cette question depuis 2014, donc nous nous en occupons… », s’emporte Patrick Latouche du syndicat mixte du Grand bassin de l’Oust (SMGBO).

Car le cas du Lac au Duc est très particulier. C’est l’une des plus grandes étendues d’eau bretonne qui alimente la ville en eau potable et qui est utilisée pour la baignade et de nombreuses activités aquatiques de loisirs. Son infestation par les cyanobactéries entraine de forts mécontentements, mais a aussi un impact important sur l’activité touristique et économique qu’il génère.

Le Grand Bassin de l’Oust pilote un vaste programme de recherche qui s’étend au niveau régional, interégional et international qui a été officiellement lancé ce mercredi après-midi. Ce programme prévoit des actions à plusieurs niveaux, préventifs mais aussi curatifs. Il prévoit par exemple une sensibilisation du monde agricole à utiliser de nouvelles pratiques culturales, des actions d’aménagement du territoire afin de réduire la quantité d’éléments nutritifs -tel que le phosphore- qui arrivent dans les eaux de surface, mais aussi des outils de modélisation destinés à prévoir les pics de prolifération des cyanobactéries. Beaucoup de recherches sont encore nécessaires pour simplement comprendre le comportement de ces bactéries dont il existe une multitude d’espèces qui ont des effets et des comportements différents…

Patrick Latouche insiste sur l’urgence de la mise en oeuvre d’actions de court terme pour rétablir un usage le plus large possible du Lac au Duc. Car des solutions existent, mais on en mesure mal  les effets secondaires sur la faune et la flore. Ainsi, la possibilité d’avoir recours à un traitement expérimental l’an prochain à Ploërmel a été évoquée. Mais les scientifiques se montrent très prudent sur cette perspective comme vous pourrez l’entendre en regardant la vidéo de la conférence de presse que nous diffusons ci-dessous.

Le programme qui est lancé porte sur l’étude de la situation dans le nord-ouest de la France (3 sites sont retenus, celui du Lac au Duc, le syndicat des eaux de la région parisienne et un syndicat du département de l’Eure) et dans le sud-est de l’Angleterre. Ce projet devrait bénéficier de financements européen à hauteur de 2,8 millions d’euros. Dès que cette aide européenne sera confirmée, ce programme entrera dans une phase concrète. Ce pourrait être dès le 1er janvier 2018.

Mais attention, le chemin sera long et semé d’embûches avant de trouver des solutions efficaces. Car s’il y a des causes identifiées au phénomène : excès de phosphore par exemple, il y en a d’autres qui sont en pleine évolution et qui sont la conséquence de ce qu’il est convenu d’appeler « le réchauffement climatiques ». Et ce dérèglement climatiques va produire des conséquences encore inconnues et qui pourraient réduire à néant les avancées qui seraient faites dans la compréhension et le traiement du problème. On le voit, certes il y a une volonté d’aboutir à des solutions, mais il y aussi tellement d’inconnus, de questions encore en suspens que la plus grande prudence est de mise sur l’aboutissement de ce chantier titanesque.

La conférence de presse en intégralité :

 

1 commentaire "Ploërmel. Un programme européen pour sauver le Lac au Duc"

  1. Bonjour ´simplement un petit message pour sauver le lac au duc’ depuOs petit-déjeuner m’y baigné et j’a 52 ans’je cotinue À aller en vacances près du lac or’ on ne peut plus s’y baigné pourquoi laissé pourrir ce merveilleux lac ´j’y Ai passé de nombreuses vacances à me baigné et mes enfants aussi. Aujourd’hui plus rien ´qu’elle Déception pour de nombreuses personnes qui ont connues la baignade je vous avoue que cette année et bien je ne me suis pas étendue sur le sable aucun intérêt alors faites quelques choses vous les personnes qui pouvez sauver ce lac’de L’or est entrain de pourrir ´reagissez vite trop d’ann Sans pouvoir ce baigné et malgré cela on laisse le club nautique en activité les personnes tombent bien dans l’e Pour ces activités !

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