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Faits divers

Publié le 27 septembre 2017

Nivillac. Le gang des pilleurs de relais téléphonique démantelé

47 tonnes de batteries volées pour un butin de 23 500 euros en 9 mois… C’est l’impressionnant bilan de l’activité d’un gang de malfaiteurs qui écumaient les relais téléphoniques de l’ouest de la France. Un business lucratif auquel les gendarmes de Vannes ont mis un terme.

Le 24 juin 2017, trois individus pénètrent dans une station relais d’un opérateur de téléphonie à Nivillac. Alors qu’ils sont encore sur le site, un employé de la station arrive à son tour pour effectuer une opération de maintenance. Les trois individus se déclarent alors comme étant des employés d’une société de sous-traitance du site. Après le départ des trois hommes, l’employé de la station relais s’aperçoit que les barreaux d’une des fenêtres du bâtiment ont été découpés et que 44 batteries ont été dérobées.

Agissant dans le cadre de la flagrance, les gendarmes de la communauté de brigades de Muzillac secondés par les enquêteurs de la brigade de recherches de Vannes retrouvent le fourgon des auteurs. Celui-ci avait été loué par une jeune femme quelques jours auparavant dans une grande enseigne à Craon (Mayenne). Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et mettent peu à peu des noms sur les auteurs du vol et découvrent que ceux-ci n’en sont pas à leur coup d’essai. Plusieurs autres faits de vols de batteries dans les stations relais ont été constatés dans tout le grand-ouest et leur sont également imputables. Les gendarmes patiemment démêlent les fils de l’écheveau et s’aperçoivent que l’équipe de cambrioleurs, après avoir volé les batteries, vendait ensuite son butin auprès de différents récupérateurs de métaux. Les auteurs présumés ont ainsi réussi à récolter près de 23 500 euros en échange de plus de 47 tonnes de batteries depuis le début de l’année 2017.

Le 26 septembre 2017, 4 hommes et une femme sont interpellés en Mayenne et en Loire-Atlantique par les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Vannes. Entendus à la brigade de recherches, ils ont reconnu les faits.

Au final, les cinq individus seront jugés au tribunal de Vannes en mars 2018. La méthode employée, bien rodée, engendre un préjudice qui pourrait se chiffrer au total entre 150 000 et 450 000 euros pour les stations relais.

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