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Cruguel

Publié le 26 mars 2017

Cruguel. Carrière de Trévadoret : les opposants restent mobilisés

Le CCCE (Collectif Citoyen de Crugel et Environs) est toujours dans l’attente d’une réponse du sous-préfet de Pontivy, Mikaël Doré. Mais la mobilisation contre la carrière de Trévadoret se poursuit.

La troisième réunion publique a eu lieu ce samedi 25 mars dans la salle polyvalente de Cruguel. Une réunion à laquelle près de 40 personnes ont participé. A ce jour, 250 adhérents montrent leur position face au projet d’exploitation de carrière. Un projet dont ces opposants ne souhaitent pas voir le jour. Un mémoire a notamment été rédigé afin de mettre en lumière les désagréments que pourraient poser la renaissance de celui-ci dont vous pourrez prendre connaissance sur le site internet du collectif (ccce.parlenet.org).

Différentes actions ont été menées. En effet, le 15 mars 2017, le CCCE a rencontré Mikaël Doré, sous-préfet de Pontivy et le directeur de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Chacun reconnait le sérieux de cette réunion, mais aucune décision n’est actuellement prise par le préfet. «Nous sommes dans l’attente d’une décision et d’une prise de position, qui j’espère ne tardera pas à arriver»explique un des membres du CCCE. A l’avenir, diverses réunions auront lieu afin de poursuivre la mobilisation. « Nous essayerons de nous réunir à Guégon et à Lizio », indiquent les opposants. Car, si ce projet touche de près Cruguel, il concerne aussi la commune de Guégon, puisque 18 passages de camions sont prévus tous les jours devant l’école de cette commune, soit un camion tous les 30 minutes. « Ce n’est pas uniquement leur tranquillité qui est mise en jeux, mais aussi leurs habitations, explique une adhérente. Nos maisons vont perdre de la valeur ». Ils ont, par ailleurs, surtout peur de l’extension de la carrière dans les années qui vont suivre sa remise en activité.

Le collectif ne compte pas abandonner, conscient de l’envergure du projet : « ce mouvement a été créé pour aller jusqu’au bout ». Même si l’association est à but non lucratif, un euro est demandé aux adhérents pour lui permettre de se défendre, et ultérieurement de s’offrir les services d’un avocat. Tous ont bel et bien conscience que ce combat risque de s’étendre sur plusieurs années. 

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