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Publié le 6 novembre 2015

Questembert. Le réseau des cités équestres tisse sa toile

Réunion de travail à la mairie de Questembert. De gauche à droite : Yann Yhuel (Monteneuf), Claudine Corpart (Hennebont), Philippe Moulinas (Questembert), Pierrick Lelièvre (La Chapelle Gaceline), André Hartereau (v-p Lorient agglo), marie-Annick Martin (Questembert
Réunion de travail à la mairie de Questembert. De gauche à droite : Yann Yhuel (Monteneuf), Claudine Corpart (Hennebont), Philippe Moulinas (Questembert), Pierrick Lelièvre (La Chapelle Gaceline), André Hartereau (v-p Lorient agglo), Marie-Annick Martin (Questembert

Voila, c’est fait. Comme nous l’annoncions jeudi, une réunion s’est tenue ce vendredi après-midi à la mairie de Questembert qui a jeté les bases d’un grand projet fédérateur : la création d’un réseau des cités équestres du Morbihan. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les bases de ce projet sont solides puisque déjà une dizaine de villes du Morbihan ont manifesté leur intérêt pour cette initiative. Et parmi ces membres fondateurs, on trouve l’agglomération de Lorient, Hennebont, la Chapelle-Gaceline, Monteneuf, Questembert… et d’autres collectivités ont manifesté leur intérêt telle que la Communauté de Communes de Mauron en Brocéliande. Pour donner une idée de la puissance de ce noyau, il faut savoir que la ville d’Hennebont accueille le haras national en plein centre ville, qu’elle a répondu a un appel à projet de la Région sur le cheval territorial, qu’elle projette de mettre en place une bibliothèque hippomobile et d’utiliser le cheval pour différentes taches. « Mais Hennebont, c’est aussi le 2è site en France de création de spectacles équestres… », souligne André Hartereau, maire d’Hennebont, vice-président de Lorient agglo et président du syndicat mixte qui gère le Haras. La Chapelle-Gaceline, c’est une ville pionnière dans la mise en valeur du cheval. Elle dispose de deux chevaux territoriaux qui luis permettent d’assurer du transport scolaire, l’entretien des espaces verts. Monteneuf dispose d’une réserve naturelle et s’est rapprochée d’une association gérant cet espace pour faire appel à toutes les ressources de la filière équine pour remplacer l’utilisation de moyens mécaniques.

Quant à Questembert elle fait une entrée tonitruante dans le club des cités équestres, par la journée qu’elle a organisée en septembre, mais aussi par son investissement dans la mise en valeur du cheval, la constitution d’un dossier cheval territorial et bien sur dans la création de ce réseau des cités équestres. Mais tous les partenaires rassemblés aujourd’hui à la mairie de Questembert ont tenu à exprimer leur farouche volonté de faire aboutir leur projet. « On a l’enthousiasme, l’envie… », ont-ils lancé d’une seule voix. Mais on sent bien que le ciment de ces communes, c’est bien la passion, la passion du cheval dans une vision très moderne et tournée vers le futur. « Nous ne voulons pas refaire le passé, le cheval, c’est l’avenir et nous voulons le construire avec lui… », insiste André Hartereau. « Il nous faut imaginer demain avec des outils performants… », renchérit Marie-Annick Martin, maire et conseillère départementale de Questembert.

Cette future association veut être un interlocuteur « de poids » des structures publiques, para-publiques ou associatives impliquées dans le développement de la filière « cheval » au niveau national, régional et départemental. Ses fondateurs insistent sur leur souhait d’assurer le développement de la filière dans les 3 dimensions : économiques, sociales et environnementales. Car le cheval peut créer des emplois. Selon une estimation, 10 à 15 chevaux représentent un emploi direct. Sans compter l’intérêt considérable que peut apporter cette filière au développement touristique.

Mais la création de ce réseau, c’est aussi un peu la constitution d’une communauté dont les premiers membres affirment leur volonté de mutualiser leurs moyens et leurs compétences pour tirer leur projet vers le haut. Déjà, en septembre, Questembert a pu emprunter du matériel à Hennebont et la Chapelle-Gaceline pour réussir sa fête du cheval. La Chapelle-Gaceline a mis au point un prototype balayeuse hippomobile dont pourraient s’inspirer d’autres collectivités.

Ce vendredi après-midi, les participants à cette réunion préparatoire ont invité toutes les collectivités (communes ou intercommunalités) ayant un projet autour du cheval à les rejoindre.

Le prochain temps fort de cette aventure sera l’assemblée générale constitutive qui aura lieu le mardi 8 décembre à Hennebont.

Contact : Pascal Wintz, mairie de Questembert, tel : 02.97.26.14.90.

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