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Publié le 25 juillet 2015

CCVOL. Piscine intercommunale : une première pierre en septembre

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Les élus de la CCVOL devraient donc poser la première pierre de la piscine intercommunale à Malestroit en septembre. C’est en tous cas l’objectif annoncé par Alain Launay, le président de la CCVOL lors de la dernière réunion de l’assemblée, jeudi. Cette fois, finis les rumeurs, les doutes : la piscine intercommunale est entrée dans une phase concrète avec le choix définitif des entreprises par les élus de la CCVOL. Pas moins de 95 entreprises ont déposé des offres pour les 18 lots du chantier.

Le choix des entreprises fait par la commission d’appel d’offres a été entériné par l’assemblée à la majorité (moins trois abstentions). Le montant total des travaux (options comprises) s’élève à 4 M d’euros HT, soit 400 000 euros de moins que l’estimation de base (4,4 millions d’euros HT).

Un certain nombre d’options avaient été mises en suspens dans le dossier.

Le bassin en inox « il représente plus d’inconvénients que d’avantages. Il suppose un éclairage extrêmement précis qui aurait nécessité la réalisation d’une verrière de 100 m2. Par ailleurs, l’inox gêne les nageurs qui n’ont plus de repères au fond de l’eau », résume Alain Launay. Cette option n’a pas été retenue par la commission d’appels d’offres.

Le traitement à l’ozone. Cette technique permet de ne pas avoir à respirer un air chloré. Mais le choix de cette technologie ne permet pas l’abandon total du chlore reconnu comme le désinfectant incontournable par les services sanitaires. Par ailleurs elle nécessite des réglages très fin et donc des frais de maintenance importants. Cette option représente un surcoût de 95 000 euros. Elle a également été écartée par la commission.

Le splash pad. Ce sont des jets d’eau qui viennent du sol et qui sont très appréciés des baigneurs. Cette option représente un surcoût de 95 000 euros mais elle a été retenue par la commission en raison de l’attractivité supplémentaire qu’elle représente auprès des usagers.

Le gardiennage. Le gardiennage du chantier représente une dépense de 95 700 euros. Cette option a suscité pas mal de débats sur son intérêt. Mais les arguments émis notamment par Alain Launay d’une part sur le fait que désormais tous les grands chantiers y ont recours, sur l’intérêt financier que représente la protection du matériel et des marchandises et sur le coût relativement modéré de la proposition par rapport au marché ont emporté la décision.

« Moi, Président… »

Cette petite phrase lâchée par Alain Launay a déclenché l’hilarité générale du conseil communautaire. En fait un débat s’est déroulé en particulier entre Alain Marchal, maire de Sérent et Alain Launay sur l’intérêt d’avoir recours à la délégation de service public pour gérer la future piscine. Il s’agit de confier la gestion de la piscine à un organisme extérieur spécialisé. Le choix de l’organisme est en cours et la décision devrait être prise à l’automne.

Alain Marchal a émis des réserves sur l’intérêt d’avoir recours à cette procédure faisant observer que la piscine de Sérent était gérée en direct. « Il faudra comparer le coût des deux solutions… », a-t-il indiqué. Alain Launay a farouchement défendu la solution de la délégation de service public. « Gérer une piscine, c’est un métier. Le monde des maîtres-nageurs est très spécifique… », a-t-il argumenté. Et c’est là que dans une envolée lyrique il s’est exclamé « Moi, président… je défendrai toujours la délégation de service public… ».

Voila à quoi ressemblera la future piscine intercommunale

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