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Publié le 25 février 2015

Caro. Activités périscolaires : pourquoi la ville jette l’éponge

Pour Noël Colineaux, les restrictions budgétaires annoncées par l'Etat nécessite d'établir des priorités (photo d'archive).
Pour Noël Colineaux, les restrictions budgétaires annoncées par l’Etat nécessite d’établir des priorités (photo d’archive).

La municipalité de Caro a donc décidé de mettre un terme à l’organisation des temps d’activités périscolaires (TAPS) à partir de la rentrée prochaine. Une décision qui suscite quelques interrogations sur sa portée, son caractère obligatoire ou pas. Faisons donc le point.

Le contexte. « C’est évidemment dommage d’en arriver là, car notre commune faisait un peu figure d’exemple dans ce domaine. Mais depuis la mise en place de cette réforme, l’Etat a annoncé son intention de réduire d’une manière drastique les dotations aux collectivités. Nous avons perdu 7000 euros en 2014 et cette baisse devrait atteindre 47 000 euros en 2017. Or, l’organisation des TAPS nous a coûté (ndlr : déduction faite de la participation de l’Etat de 90 euros par enfant) environ 15 000 euros. Si on ne fait rien, en 2017, on perdra donc non seulement 47 000 euros, mais en plus ces 15 000 euros, soit plus de 60 000 euros et cela représente environ 40 % de notre autofinancement annuel. Nous devons donc établir des priorités à savoir le maintien des services à la population, l’entretien des routes, une capacité à investir… », explique Noël Colineaux, le maire de Caro. Celui-ci s’inquiète par ailleurs des conséquences de ces restrictions budgétaires sur l’emploi local. « 80 % des investissements des collectivités permet de faire travailler des entreprises locales. Si cet investissement est réduit de 30%, c’est l’avenir de ces entreprises qui est en jeu… », ajoute-t-il.

La situation actuelle. Les communes ont l’obligation d’organiser l’accueil des enfants pendants les TAPS du moins dans les écoles publiques. Actuellement, à Caro, l’école privée bénéficie aussi de cette organisation qui mobilise 7 intervenants extérieurs, les élus, le personnel communal et des bénévoles pour un coût total d’environ 25 000 euros par an financés en partie par l’Etat (90 euros par élèves). Ce qui laisse, on l’a vu, environ 15 000 euros à la charge de la commune.

Ce qui va changer. A la rentrée, la commune de Caro n’assurera plus les TAPS que pour l’école publique et encore « à minima ». « Nous devons réduire le coût de ces TAPS de telle sorte que leur coût reste contenu dans le budget financé par l’Etat de 90 euros par enfant. Il s’agira d’un temps calme », souligne le maire. En clair, il s’agira d’une garderie et il n’y aura plus aucune activité extérieure.

Et l’avenir? « A partir du moment ou l’Etat continue de verser les 90 euros de participation, cette organisation sera gratuite. Mais si ce montant est réduit ou supprimé, alors nous pourrions être amenés à demander une participation aux parents », prévient le maire.

 

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