Publié le 21 janvier 2015

Malestroit. Une table ronde sur les inondations au printemps

Que d’uniformes! Pour la première fois, la municipalité de Malestroit réunissait mardi soir l’ensemble des « acteurs de la sécurité ». Pompiers, gendarmes, police municipale, mais aussi bénévoles de la réserve communale de sécurité civile ou bien encore référents de quartiers, personnel communal mais aussi les élus.

« Chacun à son niveau permet à nos concitoyens de vivre dans une cité, sur un territoire où des règles doivent être respectées, où la solidarité n’est pas un vain mot… », soulignait Bruno Gicquello, le maire pour qui le fait d’une meilleure connaissance mutuelle est un gage d’efficacité pour que le « bien vivre en société » puisse devenir réalité.

Il a précisé le rôle qui est attendu des structures telles que la réserve de sécurité civile ou les référents de quartier, celui d’être un lien entre population et élus afin de « savoir ce qui se passe dans les quartiers » pas seulement en terme de sécurité mais aussi de solidarité.

Alors évidemment, le grand sujet de préoccupation générale à Malestroit, ce sont les inondations. Et justement, mardi soir, le maire a reçu le dossier réalisé par les sapeurs-pompiers sur les inondations. L’occasion pour le maire de rappeler l’existence du plan communal de sauvegarde (PCS) qui est en cours de finalisation et dans lequel l’ensemble des sujets liés à la sécurité sont abordés et notamment les inondations. Le maire a annoncé que ce plan devrait être signé par le préfet au printemps, sans doute en mai et qu’à cette occasion, il compte organiser une table ronde qui réunirait tous ceux qui sont concernés par ces questions afin d’envisager des mesures concrètes. Parmi celles-ci, le maire a évoqué la création de zones d’expansion des crues en amont de l’Oust, mais aussi du Ninian. « Il suffirait d’arriver à réduire d’une trentaine de centimètres le niveau des crues pour que le nombre de maisons menacées à Malestroit passe d’une centaine à une vingtaine…

Il a également insisté sur l’attention particulière qui doit être portée « aux plus démunis, aux personnes fragiles, âgées et isolées » notamment en période d’épisodes climatiques excessifs, grands froids ou canicule, notamment pour recenser ces personnes en difficultés qui n’osent pas forcément demander de l’aide. « C’est cela aussi vivre dans une société solidaire et attentive », constate le maire.