Publié le 30 septembre 2014

Malestroit. Les ex-Doux font leur nid aux services techniques

Ils sont deux anciens employés de l’entreprise Doux a avoir, comme nombre de leurts collèques subi de plein fouet les conséquences du plan de restructuration de l’entreprise Doux, en octobre 2011. Agés de plus de 50 ans, ils se trouvent donc dans la catégorie la plus fragile des demandeurs d’emplois. Et de fait, Marcel Paul, 53 ans de Malansac, Pascal Guyot, 57 ans, de Sérent, galérent pour retrouver un emploi. Ce n’est pas faut d’avoir tout essayé : petits boulots en intérim, formation de cariste pour l’un… Mais l’âge est aujourd’hui le pire des barrages pour retrouver du travail et tous leurs efforts sont restés vains. Jusqu’à ce que la mairie de Malestroit leur tende les bras et leur propose un poste dans le cadre des emplois aidés. Pour la commune, il s’agissait d’une opportunité idéale pour répondre à des besoins en effetcifs aux services techniques et pour Marcel et Pascal, l’occasion de remettre le pied à l’étrier. ils sont donc tous les deux intégrés aux services techniques depuis le 1er août et tout le monde se réjouit de leur présence. Comme quoi, la barrière de l’âge, ça n’existe que dans les esprits tortueux d’une certaine « intelligencia » qui estime que passé 40 et encore plus 50 ans, on ne vaut plus guère grand chose. Ces deux salariés démontre l’absurdité d’un tel raisonnement…

A l’autre bout de la chaîne de l’âge, la logique est presque la même et la démonstration de l’inverse aussi éclatante à Malestroit. Quand on est jeune, on n’a pas assez d’expérience ou on en a trop… Bref, rien ne va. Et pourtant, Jessica Powley fait des merveilles dans la commune. Embauchée dans le cadre des emplois d’avenir, comme éducatrice sportive, elle est plébiscitée par les associations sportives auxquelles elle apporte son soutien, tout comme dans les écoles où elle contribue à la réussite des activités mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

D’ailleurs, jeunes ou moins jeunes, ces trois nouveaux salariés devraient trouver leur place dans les services municipaux. « L’objectif, c’est bien de péréniser ces emplois… », souligne Bruno Gicquello, le maire de Malestroit. Ce n’est pas encore une promesse, mais l’espoir est sérieux pour ces nouvelles recrues qui pourraient ainsi avoir trouvé ou retrouvé leur place dans la société…