
Publié le 10 août 2019
Josselin. A la découverte des plantes sauvages comestibles
Le sureau, l’ortie, le plantain, le pissenlit… Toutes ces plantes sauvages que l’on trouve dans la nature sont des trésors pour la santé ou tout simplement pour apporter de nouvelles sensations culinaires. A condition de bien savoir les reconnaître et les identifier car la moindre confusion peur-être mortelle. Les plantes sauvages, c’est comme les champignons, la moindre erreur, la moindre approximation peut être fatale… D’autant que souvent les plus belles sont les plus dangereuses. C’est le cas par exemple de la redoutable digitale…
Comment s’y reconnaitre? C’était le thème de l’atelier animé, vendredi soir par Aurélie Déthy, herboriste et fondatrice des Ateliers Sauvages. C’est le 2è atelier que la jeune femme organise à Josselin. le premier se déroulait dans le jardin médiéval autour des plantes aromatiques. Vendredi, c’est au Bois d’Amour que le rendez-vous était fixé pour une balade-découverte très enrichissante et très suivie puisque l’atelier affichait complet.
En dépit du vent fort et des averses qui menaçaient, le groupe s’en est allé au hasard du sentier s’arrêtant ici ou là pour observer en détail les caractéristiques de ces plantes sauvages et écouter attentivement les explications d’Aurélie Déthy aussi bien pour les identifier que pour les consommer. L’occasion de revenir sur les 5 conseils fondamentaux de base martelés par Aurélie Déthy avant de se lancer dans l’expérience: être sur à 100% de bien connaître la plante que l’on cueille; ne pas tout arracher, c’est à dire respecter la nature; cueillir à hauteur d’homme pour éviter tout risque de contamination par les excréments des animaux (rats, chiens, renards, bovins…); ne pas cueillir le long des routes où circulent beaucoup de véhicules ou dans des champs ayant été traités et ne récolter que des parties de plantes de bonne qualité.
Si le sujet vous intéresse, sachez qu’Aurélie Déthy organise régulièrement des ateliers sur ce thème (voir sur son site en cliquant ici) et qu’à l’issue de l’atelier elle remet à ses stagiaires un petit recueil de conseils et de recettes.
Articles similaires

Josselin. 4è fleur: comment le jury national a évalué la ville…
Un temps idéal pour un voyage en calèche à la découverte des trésors de Josselin.…

Inondations. Pourquoi l’Oust est en vigilance jaune
Ce sont les restes de la dépression Sébastien qui vont générer une situation très perturbée…

Josselin. Au collège Ste Marguerite, des gourdes à la place des bouteilles plastiques
La sensibilisation et la lutte contre le gaspillage portent ses fruits au collège Sainte-Maguerite. Ainsi,…

Josselin-La Gacilly. Les enjeux d’une saison touristique inédite
A quoi ressemble la saison touristique 2020 dans le Morbihan? C’est pour obtenir des éléments…