Publié le 20 novembre 2016

Primaires de la droite. On se bouscule dans les bureaux de vote

Beaucoup d’électeurs se pressent dans les bureaux de vote pour participer aux primaires de la droite et du centre. C’est vrai au niveau national et c’est aussi vrai dans le Morbihan. Ainsi à Vannes vers midi, il fallait patienter deux heures pour glisser son bulletin dans l’urne.

Et ce phénomène que l’on peut attendre en ville se reproduit partout. Dans les bureaux de vote auxquels nous avons rendu visite, le même scénario se répète. A La Chapelle Caro les électeurs étaient là dès l’ouverture du bureau et la file ne s’est pas tarie de la matinée. A Malestroit, le départ a été un peu plus lent. Pas trop de monde à l’ouverture, mais en fin de matinée, la file s’étirait aussi. Quand à Ploërmel, les bureaux ont également été pris d’assaut dès l’ouverture. « On a d’abord vu beaucoup de seniors en début de matinée, mais maintenant on voit les jeunes arriver », commente Marie-Thérèse Février, maire-adjointe qui tient un bureau.

La particularité de ce vote est qu’un bureau regroupe plusieurs communes. Or, certains électeurs se sont un peu égarés dans les bureaux d’affectation. Ainsi certains découvraient en émargeant qu’ils ne relevaient pas du bureau de Malestroit par exemple mais de celui de La Chapelle-Caro ou de Pleucadeuc. D’où des déceptions, mais aussi des votes perdus… UN CONSEIL : consultez les tableaux très précis que nous avons publiés et qui vous indique où voter en fonction de votre commune en cliquant ici.

Mais tout se passe dans une ambiance bon enfant et les électeurs prennent leur mal en patience. A Ploërmel, les présidents de bureau et leurs assesseurs n’ont guère le temps de lever la tête. Il faut pointer, faire voter et… rendre la monnaie. Car, sagement, tout le monde paye les 2 euros demandés mais parfois, il faut rendre la monnaie et pour ça, il faut la trouver.

Ce soir les résultats devraient tomber tardivement. Car les machines à voter ne sont pas de service et il va falloir reprendre les habitudes lointaines du dépouillement manuel. Compte-tenu de l’importance de la participation et d’une certaine complexité, cela va demander du temps.