
Publié le 4 mai 2016
Malestroit. Rockabilly : petite affluence pour d’énergiques power trios
L’association Aux arts etc. organisait une soirée rockabilly-psychobilly, samedi soir. Quatre groupes, belle affiche mais petit public pour voir les Hot wheels kids, Billy Hornet, The Hangmen et les Klingonz Klowns.

« Le rockabilly est peu représenté sur le secteur et c’est mon style de musique », déclare Tony Blanchet, dans l’asso depuis près de 15 ans. Un groupe breton, un autre en provenance d’Albi, bien connu des fidèles du Pont du rock puisqu’ils y ont joué en 2014, un groupe anglais suggéré par Eric, contrebassiste des Hot wheels kids, et enfin les fameux Klingonz klownz au look on ne peut plus éloigné du personnage de Fonzie. 200 personnes environ ont assisté à cette soirée, selon Damien Le Guével, salarié de l’association. Une déception pour les organisateurs en termes de fréquentation mais pas de performances ! Un point à définir sans plus tarder : « le psychobilly, c’est du rockabilly avec du punk », explique Damien. Les Irlandais de Klingonz Klownz en sont d’émérites représentants, tout en outrance !
Les Hot wheels kids, plébiscite pour un album
Les Bigoudens d’Hot wheel kids, qui avaient tenté leur chance au dernier Tremplin, en février, ne font pas de rockabilly mais s’en inspirent « comme du blues, punk, psychobilly, rock garage ou country », précise Elly, chanteur et guitariste. Basé sur un « power trio traditionnel » (guitare, batterie, contrebasse), les trois musiciens ne font pas que des reprises. « On a fini par en faire quatre ou cinq, arrangées à notre sauce, par exemple « Nervous breakdown », d’Eddy Cochran, on l’a complètement modifiée ! On joue aussi l’incontournable « Blue suede shoes » de Carl Perkins. Mais on compose principalement ».
Elie, Simon et Eric, constitués en groupe depuis six ans, n’ont pas d’album à leur actif pour l’instant « On est un groupe live, on s’amuse ! ». Pour l’instant, ils sont organisés sur le mode loisir, sans prétention. « On n’est pas sur un schéma professionnel, on s’éclate, on a pas mal de demandes qu’on doit parfois refuser ». « On joue principalement en Bretagne pour cette raison, explique Simon. On a notre boulot à côté et une vie de famille, il faut concilier tout ça et prévoir à l’avance ! On n’est pas intermittents, on ne peut pas partir en tournée ! Le bon côté c’est pas de stress. On privilégie le plaisir ».
Car en attendant, leur agenda estival se remplit. Le prochain concert, ce sera pas plus tard que vendredi prochain à Quiberon, pour un rassemblement de motos. « Et on a plein de bonnes dates pour cet été, comme le Supernova festival à côté de Rennes. Les festochs locaux, avec les gens qui se bougent pour animer le coin, ça nous attire particulièrement ».
La prochaine étape, après le site Internet créé par Elly, c’est d’enregistrer un album, justement, réclamé par le public comme, ce samedi soir, un jeune homme de Ruffiac. Mais louer un studio, c’est un investissement en temps et en argent. « On envisage de lancer les démarches à la fin de l’été, avec l’argent des cachets et du merchandising. Dans tous les cas, le studio, c’est formateur, c’est une autre façon de faire de la musique, un autre monde ».
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