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Publié le 21 mai 2025
Les élèves de 3 ème de l’option entreprise du collège du Sacré-Cœur se sont aussi rendus au festival
des mini-entreprises à Carhaix les 15 et 16 mai dernier, organisé par l’association « Entreprendre pour Apprendre ». Pour leur première participation ils sont revenus avec 2 médailles d’argent et une médaille d’or, faisant presque aussi bien que leurs aînés du lycée La Touche.
Le principe de ce festival est de faire venir des groupes d’élèves de n’importe quel âge, de primaires jusqu’aux études supérieures, ou filières. Ces groupes devaient alors créer une entreprise pour vendre un bien ou un service qu’ils devaient présenter lors du concours pour remporter des labels.
Cette année, Laurent Bouedo, le chef d’établissement, a décidé d’ouvrir cette option aux 3è qui le souhaitent afin qu’ils puissent « réaliser un projet concret, qui donne du sens, de la motivation hors des notes. Puis permettre à certains de se révéler, de nous surprendre ». Huit élèves ont alors rejoint l’option ainsi que cinq élèves ULIS pour permettre l’inclusion des élèves en situation de handicap. Ils se réunissaient alors 2 heures par semaine sur des temps d’études avec deux professeurs pour mettre en place leur mini-entreprise.
Les élèves avaient envie de travailler avec du bois car le collège possède plusieurs machines qui le permet comme une fraiseuse numérique. Pour réaliser au mieux ce projet, ils se sont divisés en 6 pôles : Coordination, Production, Communication, Commercialisation, Finances, Ressources Humaines avec un élève ULIS dans chaque pôle. Cette répartition en pôle était très bénéfique pour les élèves « chacun connaissait son rôle, ce qui donnait plus de liberté et d’autonomie. On avait des responsabilités, c’est cela qui était plaisant et on pouvait s’entraider, c’était motivant » ont-ils souligné.
Ensuite, une fois que chacun connaissait son rôle, les élèves ont réalisé une étude de marché auprès des autres élèves du collège via un sondage et ce sont les objets décoratifs qui sont ressortis de cette enquête. Ils ont alors décidé de réaliser des lampes en bois en récupérant du bois provenant de Domapi à Augan. Il s’agissait de chutes de bois de ruches qui n’était pas traité et qui a donc été réutilisé pour les lampes dans un but de développement durable et de respect de l’environnement. Ils ont aussi réutilisé des vieilles batteries d’ordinateur pour alimenter les lampes. Seules les lumières Led ne proviennent pas de la récupération mais elles sont conçues pour durer dans le temps. Chaque lampe prend environ 2 heures à être produite par les élèves. Elles existent en 4 motifs (voir photos), et possèdent une autonomie de 5 à 6 heures. Les lampes se rechargent grâce à une prise USB-C comme pour un téléphone. Après une étude du coût de production, les élèves ont décidé de vendre des lampes au prix de 20€ pour qu’elles soient abordables mais aussi équilibrer leur budget comme une vraie entreprise.
Ils ont alors produit 25 lampes pour pouvoir les présenter lors du festival. Ce fut pour eux une formidable expérience, ils ont pu présenter leurs produits à un jury ce qui leurs a permis de développer leur capacité à l’oral. Pour le festival ils ont choisi trois labels : Engagement citoyen pour leur engagement dans le développement durable et dans l’inclusion des élèves ULIS; Innovation pour l’utilisation de machines comme la fraiseuse et Fabrication pour tout le processus de réalisation des lampes. ce qui leur a permis de décrocher deux médailles d’argent et surtout une médaille d’or pour le label innovation ce qui est une immense fierté pour les élèves. De plus ils ont pu vendre 3 lampes ce qui est un excellent début. Pour la suite ils souhaitent « vendre des lampes lors des récréations du matin au collège et peut-être même sur le marché ».
Pour leur professeur, « cette expérience leur apporte de nombreuses compétences qu’ils pourront utilisés plus tard. Cela leur montre comment fonctionne une entreprise et cela leur fait découvrir des métiers qui
pourraient les intéresser ». Les élèves étaient aussi très fiers de voir leur projet aboutir et prêts à renouveler l’expérience.
Même constat pour leurs professeurs ainsi que pour le directeur qui souhaite que cette option se maintienne les prochaines années.
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