Oust à Brocéliande

Publié le 29 avril 2025

Malestroit. Une statue et un jardin thérapeutique pour la résidence autonomie

Depuis quelques jours, la résidence du Val d’Oust de Malestroit dispose d’un nouvel espace propice à la détente et au bien-être, un jardin thérapeutique. « Ce projet va au-delà d’un simple aménagement : il reflète notre volonté d’améliorer le quotidien de nos aînés… », souligne le maire de Malestroit, Bruno Giquello lors de l’inauguration de ce lieu situé à l’entrée de la résidence. Il est le fruit d’un engagement collectif de différents partenaires : le CCAS, la municipalité et les résidents. C’est un appel à projets lancé par la CARSAT et le département qui a été le déclencheur de cette initiative. « Ce projet de jardin thérapeutique correspondait parfaitement à cet appel à projet. Il s’inscrivait dans la volonté collective de contribuer au maintien de l’autonomie des résidents dans un cadre apaisé, garantissant la quiétude de leur séjour », souligne Michelle Le Sauter-Le Bel, vice-présidente du CCAS. Le dossier a été monté par la directrice de la résidence Claudine Chérel et Justine, une stagiaire « dont l’implication et le dynamisme ont été déterminants ». Le projet a été retenu et la réalisation du jardin a été confiée aux services techniques de la ville ainsi qu’à des entreprises locales telles que les Ateliers de l’Oust de saint-Marcel et l’ESAT Les Hardys Béhélec. « Ce jardin est à la fois un lieu d’apaisement, de stimulation, de rencontre et d’activité physique. Il offre aux résidents un espace extérieur accessible, pensé pour eux et en lien avec leurs habitudes de vie : un coin potager, un chemin sensoriel, des zones d’ombre, des espaces de repos, des ateliers en plein air… autant d’invitations à retrouver le plaisir du jardinage, du mouvement, de l’échange, du simple fait de profiter de la nature…. », décrit le maire. Des carrés potagers surélevés ont été aménagés permettant ainsi aux personnes à mobilité réduite de jardiner sans difficultés. « Il était aussi important que cet endroit soit bien entretenu. Nous avons la chance d’avoir trois bénévoles dont un spécialiste des fleurs qui ont participé à la pose des bordures et qui vont assurer l’entretien du jardin », souligne Michelle Le Sauter Le Bel. Les plants de végétaux ont été fournis par les services techniques. « Nous voulons que ce soit un lieu qui soit agréable et qui vive, qui soit ouvert sur l’extérieur… », insiste-t-elle. Ainsi, les écoles, le centre de loisirs, l’EHPAD peuvent y venir. « C’est un lieu vivant et intergénérationnel qui accueillera des animations, des temps de partage et surtout des sourires pour permettre à toutes et à tous de bien vieillir », confirme le maire qui a remercié toutes celles et ceux qui ont contribué à l’aboutissement de ce projet. Les résidents et les enfants ont aussi activement participé à la réalisation d’une statue avec la sculptrice Patricia Lemort. L’oeuvre représente un personnage assis sur une pile de livres qui scrute le ciel, symbole de la transmission du savoir, de l’avenir.

« Ce jardin n’est pas un simple aménagement paysager, c’est un outil précieux pour préserver les capacités, encourager l’activité physique, stimuler les sens, raviver les souvenir, tout simplement offrir du plaisir », constate Rozenn Guégan, la conseillère départementale, pour qui ce projet s’inscrit pleinement dans les compétences du département « chef de file de l’action sociale et de la politique de l’autonomie » qui accompagne les personnes âgées aussi bien à domicile comme un établissement vie des dispositifs tels que l’APA. « Ce jardin est un élément de prévention de la perte d’autonomie… », insiste la conseillère départementale qui rappelle que le département a participé à hauteur de 20%, soit 8200 euros, au projet.