
Publié le 1 mars 2025
Questembert. A la découverte des burons cantaliens
Charlène Eon une jeune questembertoise est étudiante en journalisme. D’un séjour dans le Massif central, elle nous ramène ce reportage patrimonial…






Au cœur du Plomb du Cantal, à 1449m d’altitude, est perché le Buron de Salabert. Rénové dans le cadre d’un projet de conservation du patrimoine, il se trouve en haut de la station du Prat de Bouc, au-delà des prés Marty. C’est là que j’ai ouvert une parenthèse, délaissant mon train-train quotidien le temps d’une randonnée instructive qui je l’espère vous donnera envie de prendre un grand bol d’air pur. Allez, c’est parti pour l’aventure cantalienne…
« Conserver et faire (re) découvrir un patrimoine identitaire »
Didier Achalme, président de Hautes Terres Communauté
La découverte des Burons, ça se mérite. Il faut, pour y parvenir, emprunter sentiers, prés et pistes. Vous serez encerclé par la chaîne de montagnes ainsi que ses forêts. De quoi se sentir seul au monde dans un cadre idyllique et reposant
“Sauver les témoins de notre histoire cantalienne”
Tout là-haut, niché dans le Plomb du Cantal, auprès du Puy du Rocher se cache le Buron de Salabert.
Une véritable bâtisse en pierre, avec son toit de lauzes ou d’ardoises, qui borde la commune d’Albepierre-Bredons, tout fraîchement rénovée pour “conserver ce patrimoine agricole en voie de disparition”. Autrefois, elle était le lieu de vie des agriculteurs pendant six mois de l’année. Ils y résidaient à la belle saison, accompagnés de leurs troupeaux en haut de la montagne. Ces bâtisses sont très présentes dans le Cantal. Leur sauvegarde et leur revalorisation permettent de garder en vie ce patrimoine, ancré dans l’histoire des Cantaliens. Aujourd’hui, le Buron de Salabert fait l’objet d’un projet, celui de “sauver les témoins de notre histoire cantalienne”, explique Hautes Terres Communautés.
Il est temps de consacrer quelques heures à la découverte d’un petit bout de l’histoire de cette région. C’est là où les agriculteurs vivaient avec leurs troupeaux et où le fromage -Salers et Cantal- pouvait être fabriqué.
L’agriculteur n’est plus dans son buron, mais notre imagination est libre de l’imaginer lorsque nous entrons à l’intérieur de cet endroit.
Une bâtisse bien escarpée de la civilisation, dans un écrin de verdure où les oiseaux chantent et les monts nous regardent.
Lorsque la température baisse et que l’hiver toque à la porte, le cadre prend une toute autre forme. Derrière le Buron s’élèvent les monts drapés dans leur robe blanche, comme les nuages qui les surplombent. Dans cette ambiance polaire, il est possible de découvrir ses habitants : les mouflons, les biches et les chevreuils profitent de cette nature.
C’est peut-être votre chance de les rencontrer tout en étant discret(e) et observateur. Il suffit pour cela de prendre les sentiers, d’escalader et d’arpenter les prés, peu importe les saisons, dans ce spectacle naturel.
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