Publié le 9 juillet 2022
Morbihan. Canicule: un scénario inquiétant se profile pour la semaine prochaine
La semaine qui vient pourrait être celle de tous les records de chaleur et… de tous les dangers, même dans le Morbihan. L’hypothèse d’un véritable scénario catastrophe agite les milieux météorologiques depuis quelques jours. Un modèle météorologique américain -dont la fiabilité a été relativisée- annonce une canicule hors norme pour la France…
On ne sait pas encore avec précision quel niveau atteindra ce phénomène, mais le scénario d’une canicule touchant une grande partie de la France et notamment la Bretagne la semaine prochaine est désormais ouvertement évoquée. « Le mot canicule n’est plus tabou. Il ne fait plus aucun doute que celle-ci va bien avoir lieu et cela dès mardi. Les températures seront assez fluctuantes d’une région à l’autre de la Bretagne, mais le Morbihan sera touché de plein fouet… », confirme Steven Tual, prévisionniste à Météo Bretagne qui a alerté sur le phénomène dans un tweet diffusé ce samedi matin.
Contacté ce samedi soir, celui-ci confirme la perspective d’un contexte préoccupant pour la semaine prochaine. Les températures vont grimper dès mardi pour atteindre et sans doute dépasser dans le Morbihan les 35 degrés. Pendant plusieurs nuits, le thermomètre restera au-dessus des 20 degrés, ce qui caractérise la canicule. « Cela va continuer mercredi, jeudi et vendredi mais c’est au cours du week-end prochain que le pic de chaleur devrait être atteint. Il est encore trop tôt pour pouvoir dire jusqu’à quel niveau les températures vont monter », analyse Steven Tual qui évoque une situation « inquiétante ».
Inquiétante parce que des records de chaleur pourraient être battus une nouvelle fois en un mois et parce que le phénomène semble devoir être durable. Inquiétante encore pour les conséquences qu’elle pourrait entrainer. La semaine prochaine, c’est le 14 juillet et donc la perspective de grands chassés croisés sur les routes qui pourrait amener des milliers d’automobilistes à circuler dans des conditions extrêmes. Et puis, il y a le risque d’incendies qui est très élevé dans le Morbihan comme dans beaucoup de régions françaises…
On va donc surveiller très attentivement l’évolution de la situation et attendre les nouvelles prévisions qui permettront d’avoir une idée plus précise de ce qui nous attend en cette fin de semaine… Mais désormais, une chose est sure. La Bretagne n’est plus épargnée par les vagues de chaleur et l’époque où, comme en 2003, les gens venaient y chercher la fraicheur, semble désormais bien révolue…
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10 commentaires "Morbihan. Canicule: un scénario inquiétant se profile pour la semaine prochaine"
La Bretagne n’est plus épargnée par les vagues de chaleur et l’époque où, comme en 2003, les gens venaient y chercher la fraicheur, semble désormais bien révolue…
Merci de cette conclusion, mais certainement que depuis 2003 le paysage breton a évolué, laissant la part belle à une agriculture déraisonnée qui transforme nos paysages et contribue à l’évolution du climat. Je le vois bien ici, dans la vallée de l’oust où plus un talus ne subsiste au profit d’une agriculture une fois de plus déraisonnée et loin d’être sur une logique environnementale …
Complètement d’accord. Il n’y a plus de talus ni de haies.
« Ils » labourent même les fossés c’est dramatique et « ils » se plaignent après et donc subventions . Arrêtez de détruire.
Bonsoir
Les paysans ont le dos large. Venez chez moi en centre Bretagne là où l’Oust prend sa source. Un magnifique cadre bocager, les subventions m’ont permis de réimplanter 2 km de talus planté alors que je compte déjà plus de 30km de haie et me permettent de maintenir 75% de ma surface en prairie où une multitude de rapaces et oiseaux en tout genres (l’hiver refuge des aigrettes), cervidés, chevreuil et multitude d’insectes vivent paisiblement et en harmonie avec mon système agricole.
Non le monde agricole est loin d’être le plus responsable dans les évènements climatiques majeurs qui se produisent à ce jour.
Bravo c’est trop facile de reporter la faute sur l agriculture et de pleurer chaque fois qu ils leur manquent quelques choses
Bonjour Stéphane et bravo, venez donc apporter votre bonne parole par chez nous, j’ai l’impression d’être un peu isolé …
Faut arrêter de mettre tout sur le dos des paysans
Vous qui critiquez vous polluer aussi en circuler en voiture en train ou en avion avec la clim a fond
Pas plus tard que cet hiver je suis aller à paris quelle surprise de voir des terrasses de cafes et restaurant chauffes alors qu il faisait 7 ou 8 degres
Bonjour Robert, non je n’ai pas de clim dans ma voiture, je trie tous mes déchets depuis plus de 25 ans, j’ai des poules à la maison qui s’occupent des restes, je composte et recycle du bois pour fabriquer mes meubles ; je n’ai aucun désherbant sur mes 6800m² de terrain que je travaille à la main et que j’arrose à l’eau de pluie (à l’arrosoir) … et quand à la circulation, et bien j’ai depuis plusieurs années fait le choix du télétravail …
Je suis malgré tout au regret de voir que le paysage a changé en Bretagne et que nos paysages ont évolué et pas en bien …
L agriculture actuelle a fortement sa part de responsabilité. Mais arrêtons nous aussi de remplir nos cadis de produits inutiles, consommons local dans la mesure du possible. Et puisque l on parle de notre région, laissons la Bretagne aux bretons, nous ne pouvons plus nous y loger décemment. Tout est racheté au prix fort par des envahisseurs irrespectueux de la vie locale, denaturant nos maisons, nos jardins, notre culture.
On est obligé de reconnaître que les attitudes sont variées mais quand même surprenantes de la part de certains qui continuent, en 2022, de brûler des bâches en plastique, arrosent de désherbant le sol des haies, arrachent les arbustes plutôt que de les tailler et comble, se plaignent que l’eau dévale les pentes. C’est à désespérer. (Ce sont des gens du cru.)
Afin que mes propos ne soient pas mal interprétés … je ne suis pas contre les agriculteurs, mais je regrette que les ETA aient pris trop souvent le contrôle, avec un modèle économique totalement différent, opposé à la biodiversité