
Ploërmel. Gendarmerie : voici le nouvel adjoint au commandant de compagnie
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Publié le 16 août 2025
« C’est terrible. Qu’est ce que je vais devenir… ». La tête entre les mains, les larmes au bord des yeux, Isabelle Corbes jette un regard désabusé et lourd d’inquiétude sur les objets encore fumant que les pompiers aspergent encore d’eau. « J’ai repris cette ressourcerie il y a 5 ans et je m’y suis totalement investie. On ne réalise pas de gros bénéfices. Cela fait 3 ans que je n’ai pas pris de vacances. On se bat pour permettre à des gens qui sont dans le besoin de pouvoir s’équiper à moindre coût. Ils ont besoin de nous. Et puis voila, tout s’effondre… », murmure-t-elle.
Un violent incendie a éclaté ce samedi 16 août vers 13 heures, dans le bâtiment appartenant à la communauté de communes dans le quartier Saint-Marc à Guer. Ce local d’une superficie de 600 m2 environ abrite une ressourcerie, le local des Restos du Coeur de Guer, mais aussi un entrepôt vente de peintures. L’intervention des pompiers a été très rapide et massive. Huit engins dont une nacelle et une vingtaine de pompiers venus des centres de Guer, Ploërmel, Campénéac, Molac, Malestroit et Plélan le Grand ont été engagés sur ce feu à haut risque. Ils ont mis trois lances en action pour enrayer le plus vite possible l’extension des flammes. Une intervention qui a notamment permis d’éviter la propagation au magasin de peinture. C’est la partie ressourcerie qui a subi les dégâts les plus importants et une centaine de mètres carrés ont été détruits. Environ 70 m2 du local des Restos du Coeur ont également subi des dommages. Un long travail de déblaiement a commencé.
Maire-ajointe, Annie Sogorb-Moutel, était également sur les lieux. « J’ai prévenu le président des restos du coeur. Pour l’instant il n’y a pas de distribution mais les marchandises stockées à l’intérieur sont probablement inutilisables ne serait-ce que par les fumées… », indique-t-elle.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer l’origine du sinistre. « Je ne comprends pas. Quand on a fermé à midi, tout était normal. La façade a subi de gros dégâts, comme si le feu avait pris de l’extérieur. Pourtant, il n’y avait juste des vélos et un canapé, et aucun appareil électrique branché. C’est incompréhensible… », s’étonne Isabelle Cordes.
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