
Intercommunalité. Les Infos du pays Gallo à l’heure de la fusion
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Publié le 7 mai 2025
Quelle ambiance! On vous a déjà dit que l’ultime soirée de concert du choeur d’enfants ukrainiens Oreli a été un énorme succès, avec des centaines de spectateurs. Ces derniers ont réservé une « standing ovation » aux choristes ukrainiens qui assuraient la première partie de la soirée. Pour la 2è partie, ces derniers ont partagé la scène avec les orchestres du collège Beaumanoir et de leurs correspondants italiens.
Mais c’est lors de la partie finale que l’émotion est montée d’un cran avec une succession de gestes hautement symboliques. Emeline Tostivint a tout d’abord annoncé une « surprise » réservée par les professeur(e)s italiens et français au choeur Oreli qui ont interprété l’hymne ukrainien. Puis les enfants des trois nations ont présenté une série de textes sur une création musicale du professeur de musique du collège Beaumanoir à partir de l’hymne européen. Le choeur Oreli a interprété une chanson d’un village qui est occupé par la Russie. « Nous voulons dire par cette chanson qu’il est possible d’occuper un village mais qu’il est impossible d’occuper les chansons et l’âme… », a expliqué la traductrice du choeur Oreli.
« Normalement, à la fin d’un concert, on offre des fleurs, mais comme le voyage est très long jusqu’à Kyiv, on s’est dit qu’on allait plutôt offrir des graines… », explique Emeline Tostivint. Et derrière ce cadeau, il y a une histoire terrible qui rappelle la cruelle réalité que vit le peuple ukrainien. Myroslav, a en effet raconté que ces graines seront plantées dans un jardin crée en hommage à un jeune homme de 21 ans ancien membre du choeur qui a été tué lors de la guerre. C’est le « jardin de l’avenir », le « jardin de l’amour » dans lequel s’épanouiront les fleurs ramenées de Ploërmel…
L’heure était donc venue de mettre un terme à cette soirée concert exceptionnelle. Mais c’était sans compter sur l’enthousiasme irrésistible du groupe ukrainien. Les musiciens se sont installés sur scène. Il a fallu rallumer les micros et ls danseur(se)s s sont mêlé(e)s à la foule qui commençait à quitter la salle pour les entrainer dans des farandoles pleines de fraicheur.
Il était très tard lorsque le groupe Oreli est remonté dans son bus pour rejoindre Kyiv, laissant derrière lui beaucoup de tendresse et sans doute une prise de conscience que l’Ukraine ce n’est finalement pas si loin et que les drames qui se nouent là-bas nous concernent tous. L’espoir aussi que les enfants d’Oreli reviennent dans le Pays de Ploërmel et que les canons se taisent enfin… Et puis ce séjour a démontré que les cultures ukrainiennes et bretonnes ont quelque chose en commun : l’amour d’un peuple pour son pays, son identité.
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