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Justice

Publié le 27 novembre 2024

Guer-Carentoir. Un entrepreneur blanchi d’accusations de violences conjugales

RENNES, 27 novembre 2024 (PressPepper) – » Le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé ce mercredi 27 novembre 2024 un jeune entrepreneur de Carentoir qui était accusé par la mère de son enfant de lui avoir mis « un coup de boule » en novembre 2022 à Guer (Morbihan).

Etienne XXX était convoqué devant le tribunal correctionnel de Rennes, ce mercredi 27 novembre 2024, pour répondre de faits de violences dénoncées par la mère de sa petite fille de 6 ans. Celle-ci s’était en fait présentée chez lui pour « récupérer » leur fille commune de 6 ans, lorsqu’une « dispute » avait éclaté au sujet de son éducation. La mère de famille avait ensuite dit aux enquêteurs qu’elle avait reçu « un coup de poing dans l’épaule » et « un coup de tête ».

L’amie qui l’accompagnait avait aussi témoigné de ce que le ton montait « régulièrement » entre les parents de l’enfant. Elle n’avait « pas entendu l’intégralité des échanges » mais confirmait les violences et « les propos insultants ». 

La nouvelle compagne de ce restaurateur de 28 ans était pour sa part « sortie de l’appartement » : elle avait assisté en partie à la dispute et avait vu la mère de l’enfant « mettre une claque » à son compagnon, qui avait « résonné dans la rue ». 

« AUCUNE LESION TRAUMATIQUE »

Elle n’avait en revanche « pas vu le coup de tête » ni entendu la mère de l’enfant « se plaindre ». « Elle criait plutôt au scandale », expliquera la nouvelle compagne d’Etienne XXX aux enquêteurs. « C’est juste un argument qu’elle utilise pour avoir la garde de notre fille, et elle a réussi », a pour sa part soufflé le prévenu, qui concédait simplement l’avoir « repoussée ». 

« J’ai vécu des violences conjugales pendant cinq ans, elle a été condamnée », a-t-il aussi indiqué à la présidente du tribunal. Il était donc « convaincu » que son ex-compagne et le témoin s’étaient « mises d’accord » sur leurs versions. La femme qui l’accompagnait était en fait « SDF » au moment des faits et « hébergée à titre gratuit » par la mère de l’enfant…

« Elle ne savait plus quoi dire pendant la confrontation », a-t-il aussi fait remarquer à la présidente du tribunal correctionnel de Rennes. La mère de sa fille ne s’était pas rendue au premier rendez-vous fixé par la médecine légale pour établir le degré de gravité des violences, car elle avait « oublié le rendez-vous ».

Elle sera finalement vue « plusieurs mois après » et le médecin ne relèvera « aucune lésion traumatique » mais des « répercussions sur le plan psychique ». « Elle pleure beaucoup », notera le praticien pour fixer une interruption totale de travail (ITT) de trois jours.

RELAXE PURE ET SIMPLE

« Son frère est en détention pour assassinat, elle pleure beaucoup depuis qu’il est en prison et c’est là qu’elle a commencé à devenir violente », a aussi détaillé le prévenu, dont la fille « voit toujours des violences » de sa mère sur « son compagnon actuel ». Il était donc convaincu qu’elle était « dans une optique de vengeance ».

Désormais, le père de l’enfant « fait des vidéos » à chaque fois qu’il doit récupérer la fillette chez sa mère. « J’ai une centaine de vidéos bidons dans mon téléphone où il ne se passe rien, mais ça me protège », a-t-il expliqué à la barre.

La procureure de la République a pour sa part dit ses « doutes » sur ce qui s’est passé ce jour-là. Sa seule certitude : le prévenu et la plaignante « ne s’entendent pas » et « se traitent de tous les noms ». Elle avait en conséquence requis la « relaxe » pure et simple du père de famille. 

« Madame a des lunettes, si je lui avais mis un coup de tête elles l’auraient blessée au nez, seraient tordues ou cassées », s’est aussi défendu ce pâtissier de formation, représenté par une avocate. Celle-ci avait plaidé la relaxe, en l’absence de la partie civile. Au final, son client a été entendu par le tribunal et n’a pas été condamné. »/CB (PressPepper)

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