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Oust à Brocéliande

Publié le 15 octobre 2024

Saint-Abraham. Pour plus de proximité, la mairie devient un relais postal

La commune de Saint-Abraham va accueillir, avec deux autres communes rurales du Morbihan Le Saint et Neuillac, une expérience inédite menée par La Poste. Celle-ci a été présentée, vendredi soir par Allan Kacy, le délégué territorial du groupe La Poste pour le Morbihan lors du congrès des maires ruraux du Morbihan qui se tenait à Bohal. La commission départementale de présence postale, présidée par Michel Morvan, le maire de Plouray a la possibilité de mener des expérimentations et dispose d’une ligne budgétaire pour cela. « On s’est posé la question de rapprocher le service postal de la population notamment dans les communes où il n’y a pas de présence postale », explique Allan Kacy. La proposition a été retenue au niveau national.

Cette expérience prévoit que « les mairies soient l’interface avec les populations pour faire venir la factrice ou le facteur au domicile des personnes lorsqu’elles ont une opération postale à réaliser voire du dépannage banquaire à condition qu’ils soient clients de la Banque Postale », décrit le représentant de la Poste. Et de prendre l’exemple concret d’une personne qui veut acheter des timbres, qui veut envoyer un colis mais qui ne maitrise pas internet. Cette personne pourra alors contacter la mairie qui relayera la demande auprès de la plateforme postale, laquelle dépêchera dans les 24 heures un facteur lors de sa tournée pour répondre à la demande. Par ailleurs, les trois communes concernées ont accepté de pousser l’expérience plus loin. Ainsi les courriers et colis qui n’auront pas pu être distribués seront déposés à la mairie -et non plus ramenés à l’a plateforme l’agence postale- qui les remettra à leurs destinataires. mais cela concernera de faibles volumes « on parle de volumes qui sont inférieurs à 5 lettres ou colis par jour ou tous les deux. L’objectif ce n’est pas non plus de reporter une activité conséquente sur la mairie. L’idée c’est de travailler en synergie et de trouver des solutions… », précise Allan Kacy.

L’expérience doit durer une année et si elle est concluante pourrait être déployée au niveau national.

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