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Publié le 16 juin 2024
Et si la méthanisation était la solution pour un avenir durable en énergie ? À Guer, c’est en tout cas l’alternative au gaz « classique », -le gaz vert- qui permet non seulement d’alimenter 2500 foyers en énergie, mais aussi le camp militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan et l’usine Mix Buffet. “On est une unité de méthanisation. On est six, avec ma sœur Catherine, on forme un couple de travail extraordinaire. On a quatre salariés. On est arrivé à une équipe qui est capable de tourner toute seule et c’est super pour un chef d’entreprise”, reconnaît Roland Piel, dirigeant du Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC) de l’Épinage. Depuis 1986, le site s’est considérablement développé passant de 30 à 432 hectares. Au-delà de l’élevage et de la culture, c’est un site de méthanisation qui se tient non loin du groupement agricole d’exploitation commun. Initialement, l’idée de départ était de faire un site de méthanisation à cogénération afin de produire de l’électricité. Mais la période COVID étant passée par là et après mûre réflexion, c’est la méthanisation à injecction qui a été préférée. Ce procédé permettant de collecter des matières organiques pour les transformer en biogaz a été jugé moins coûteux. Après neuf mois de travaux, c’est en octobre dernier que l’unité de méthanisation a vu le jour. “C’est un atout pour nous en termes de développement du territoire, avec la réduction des gaz à effet de serre par ce dispositif, mais aussi un gain en autonomie énergétique”, souligne Jean-Luc Bléher, maire de Guer et président d’OCB. Un projet assez coûteux tout de même. Cinq millions d’euros. “C’était intéressant de mutualiser les choses”, souligne l’élu. Derrière l’investissement mutualisé, prennent part l’OBC, Guer, et Morbihan Énergies, qui ont chacun contribué à hauteur de 94 000 euros. Le GAEC a quant à lui déboursé une enveloppe de 800 000 euros. Le ministère des Armées, GRDF et Mix Buffet ont, eux, déboursé un million et demi d’euros pour se doter de cette énergie partiellement verte. “Les agriculteurs deviennent des partenaires de notre ambition écologique puisqu’ils installent des équipements de la sorte sur leur site, remarque Jean-Luc Bléher. Ça permet de valoriser les déchets issus de leur exploitation, diversifier l’activité et de générer des ressources supplémentaires. Et c’est aussi créateurs d’emplois. Je salue vraiment ce projet”, poursuit l’édile. Le directeur régional de GRDF David Colin, salue lui aussi l’initiative, étonné par la rigueur et la propreté que présente le site de méthanisation. “70% des richesses créées restent dans le territoire. Donc c’est aussi une chance pour le territoire”, indique-t-il. En plus d’être une source de bénéfices à l’échelle locale, le gaz vert produit grâce aux unités de méthanisation devrait aussi rendre le Département moins dépendant des fournisseurs étrangers (notamment le gaz russe). Avoir recours au gaz vert diviserait aussi de 5% les gaz à effet de serre. Avec 17 unités de méthanisation sur le Morbihan, le directeur de Bretagne de GRDF présente ses perspectives : si aujourd’hui le gaz vert représente 7% du gaz consommé dans le département, c’est dans l’optique d’atteindre les 30% en 2030 et les 100% en 2050 sur son réseau.
Le gaz vert produit par les usines de méthanisation contribue à diversifier les sources d’approvisionnement et donc la dépendance énergétique de la France par rapport aux pays producteurs étrangers dont la guerre en Ukraine a montré les limites. Ce vendredi la commune de Saint-Marcel a renouvelé la convention qui la lie avec GRDF, chargé de l’entretien, l’exploitation et la maintenance du réseau depuis 30 ans. C’est GRDF qui pose les canalisations, mises à la disposition des fournisseurs. Le gaz produit par l’unité de méthanisation de Guer contribuera à « verdir » la production qui arrivera chez les utilisateurs qui se trouvent dans les trois communes de Malestroit, Saint-Marcel et Pleucadeuc.
Il s’agit de 86 foyers mais aussi des bâtiments communaux. « Nous avons beaucoup de bâtiments qui sont alimentés du gaz et on apprécie beaucoup la qualité de l’accompagnement que nous apporte GRDF pour le suivi et la maitrise de notre consommation. Cela nous permet de voir par exemple quelles sont les manifestations qui entrainent les consommations les plus élevées et de faire des choix… », explique Armelle Robert, la maire de Saint-Marcel qui a resigné la nouvelle convention reconduite pour 30 ans et qui intègre d’ailleurs cette nouvelle dimension d’injection du gaz vert.
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