Oust à Brocéliande

Publié le 10 mars 2024

Malestroit. Le club d’aiki-jujutsu fête ses 30 ans

Le SKAJM (Sobukan aiki-jujutsu Malestroit), club d’aiki-jujutsu de Malestroit a fêté, ce samedi 9 mars, les 30 ans de son installation dans la commune. L’instructeur Joël Simon et les adhérents actuels ont convié les sympathisants à partager un cours et une soirée à la salle des Sources. Dans ce but, la présidente Jacqueline Sourget, pratiquante assidue depuis 2014, et ses camarades ont préparé la salle avec soins.

Le club se prépare depuis plusieurs semaines à fêter cet événement. Recherche de photos, plongée dans les archives familiales de plusieurs membres, visionnage de vidéos, autant d’activités, en plus des
entraînements au dojo de la Daufresne, bien sûr, qui ont rythmé le quotidien des membres les plus anciens du club. C’est donc une soirée conviviale, autour des souvenirs des multiples moments passés ensemble sur les tatamis du Morbihan mais pas seulement.
En effet, les gradés ont l’occasion de faire des déplacements en France mais aussi à l’étranger pour rencontrer leurs homologues. Ainsi, Joël Simon, Noël Plisson et Philippe Dilosquer se sont rendus, au printemps 2023, à Chartres pour un « taikai » s’est tenu près de Lille, à Saint-Saulve, et a réuni, en juin, 150 personnes. Ils y ont fait une démonstration.
Malestroit accueille aussi régulièrement des stages où se pressent les adhérents à la ligue de Bretagne (avec des clubs à Josselin et Questembert).

Un instructeur passionné

Il y avait moins de monde, samedi, à la salle des Sources mais l’ambiance était là ! Il n’a pas été possible de rassembler tous les anciens adhérents car il aurait fallu pousser les murs ! Une quarantaine de personnes était présente autour de Joël Simon, qui a installé le club à Malestroit en 1993, sous le giron de la Garde de l’Oust. Tout au long de ses années, il a développé son savoir-faire et affiné son art, tout en transmettant sa passion à ses élèves. Trois d’entre eux ont à leur tour franchi le pas de créer leur association (Kevin Tanguy, Alain Lalande et André Bourlot). Si ce sport ne connaît pas la compétition, les passages de grades existent et chacun avance à son rythme sur le sentier escarpé de cet art martial exigeant et gratifiant.

Après l’échauffement piloté par Yannick Joubin ou Philippe Dilosquer, deux piliers du club, a lieu le cérémonial du salut, en japonais s’il vous plait, sous l’œil vif de Roland Maroteaux, le fondateur de l’école. En effet, le portrait du maître est accroché au mur. Il a eu l’occasion de venir maintes fois à Malestroit, notamment à l’occasion des stages d’été, traditionnellement réalisés en juillet.
Il a réussi à faire la synthèse de l’enseignement de plusieurs écoles nippones pour créer la sienne, présente en France (de Lille à Josselin en passant par Avignon), en Europe et à Madagascar.