Publié le 12 février 2024
OBC. Masse salariale, fiscalité, organisation… le budget 2024 sous le signe de l’austérité
Cétait pas la joie ce lundi soir lors du conseil communautaire de l’OBC qui s’est déroulé à La Gacilly. Le débat d’orientation budgétaire a mis en évidence le mauvais des finances de la collectivité, dans le rouge. Au point que le président Jean-Luc Bléher évoque la nécessité d’adopter un budget d’austérité pour combler un déficit de 3,3 millions d’euros, couvert pour 2,7 millions d’euros par un report de résultat. « On ne peut pas vivre sur des reports… », prévient le président qui énumère une série de mesures dont une hausse de la fiscalité de 4%, une réflexion sur la pertinence de certains services, le regroupement de ces services dans les communes, voire des ventes de bâtiment notamment dans les pépinières d’entreprises, le gel des recrutements… Bref, on serre les boulons à double tour à tous les étages. Pas quoi faire rêver le contribuable…
Car, comme bon nombre de collectivités, l’OBC est confrontée à une flambée des dépenses liées surtout à des hausses des prix de l’énergie et des charges salariales. Mais ce dernier poste plombe lourdement les finances de l’OBC. Cette ligne budgétaire représente en 2023 près de 45% des frais de fonctionnement de l’OBC pour 250 agents contre un peu moins de 38% en 2022. L’OBC se situe au 3è rang des 7 communautés de communes voisines où ce poste est le plus élevé. Par ailleurs, si en Bretagne, ce chapitre « 012 » -dans lequel se trouvent les charges de personnel- représente 138 euros par habitant pour 152 euros au niveau national, il est de 219 euros pour l’OBC… Il y a donc un vrai problème de masse salariale ciblé par le président qui justifie cette particularité par l’importance des services à la population proposés par l’OBC. Il a promis de faire mener une exploration année par année pour comprendre comment l’OBC a pu en arriver à embaucher 250 personnes…
Mais pour parvenir à mieux maitriser les finances, l’exécutif a décidé de recruter un contrôleur de gestion, s’empressant de préciser qu’il ne s’agit pas d’une création mais du remplacement d’un poste vacant. Les esprits chagrins pourraient aussi dire qu’il y avait peut-être une opportunité d’économiser un poste.
Des questions sur l’avenir du centre des Landes
Alors évidemment, dans ce débat, la question de la reprise du centre des Landes s’est invitée. L’association des Landes employait 17 salariés que l’OBC va devoir recruter pour poursuivre les activités. Cela représente une masse d’environ 600 000 euros, alors qu’auparavant, le centre des Landes coûtait une subvention de 140 000 euros par an à l’OBC. Jean-Luc Bléher relative cette comparaison, expliquant que le budget intègre déjà une partie de ces dépenses et que des discussions sont en cours avec la Région et la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) qui devraient déboucher sur des aides. « Ils nous on écrit pour nous confirmé qu’ils nous donneraient un coup de main pour définir le projet », a indiqué Jean-Luc Bléher. Il a expliqué que des études sont en cours pour définir l’avenir du site des Landes mais que les différentes hypothèses émises jusqu’alors n’étaient pas conclusives. Il a souligné que l’objectif à terme, était d’équilibrer le budget de cette structure par des recettes « raisonnablement » commerciales.
Réécoutez ces débats dans notre vidéo. Pour vous aider à vous forger une opinion nous publions ci-dessous les documents d’orientations budgétaires qui ont été débattus. Vous pourrez ainsi mieux comprendre les interventions…
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8 commentaires "OBC. Masse salariale, fiscalité, organisation… le budget 2024 sous le signe de l’austérité"
Merci aux Infos du Pays Gallo de sacrifer vos soirées pour nous éclairer sur les exploits de nos excellents gestionnaires, hi hi hi. Avec la fusion on allait faire des économies d’échelle, « vous allez voir ce que vous allez voir ! » en effet …on VOIT, mais surtout des dépenses à GRANDES ECHELLES , embauches à tour de bras = résultat. Entre autres , la dernière :Reprise du Centre des Landes, leur dernière ineptie avec une seule voix contre , ils sont bien tous d’accord , sauf quand on leur en parle individuellement, courage fuyons.
« L’association des Landes employait 17 salariés que l’OBC va devoir recruter pour poursuivre les activités. Cela représente une masse d’environ 600 000 euros, alors qu’auparavant, le centre des Landes coûtait une subvention de 140 000 euros par an à l’OBC. »
Pas besoin d’être élu ni d’avoir fait de hautes études pour comprendre que forcément cette décision aura un coût pour la collectivité. Et pourtant, c’est bien cette décision qui est prise !
Au plus haut biveau du « Grand n’importe quoi », on parle ensuite de nécessité de restrictions budgétaires…
Stop.Mesdames et messieurs les maires, il est grand temps d’arrêter les frais. Vos contribuables vont devoir encore mettre la main à la poche stop stop et stop. Reprise du centre des landes une grosse »connerie » mais tous d’accord sauf un. Quand on regarde le tableau un budget culture/tourisme qui explose. Jeudi soir vote des subventions aux associations:quel budget???
derniere surprise en date recue : 167 euros pour un rdv de 30 minutes de controle des fosses septiques par le SPANC , controle imposé tous les 5 ans , redevance votée et ajustée chaque fin d année par deliberation du conseil communautaire , jusqu’ ou OBC va t elle vider nos poches ??? … pour financer ses déficits et cette technocratie que l on n a pas choisis …
Allez voir sur leur site internet.
Des directeurs et des chefs de service à la pelle.
Quand vous regardez les grilles indiciaires correspondantes, vous comprenez le déficit.
Des chefs de chefs qui regardent le travail des sous chefs qui eux même regardent le travail des petites mains.
Droit dans le mur !
Hubert bonnisseur : votre réflexion est pertinente à propos du fonctionnement des services ! j’y ajouterai des mauvaises décisions non réféchies avec les conséquences financières qui suivent ainsi que des projets souvent dispendieux de cette entité comcom OBC pour être omni présente sur le « devant de la scène ».
Trop drôle le passage où Jean-Luc se demande comment ils ont pu en arriver à embaucher 250 personnes.
Pas d’inquiétude Monsieur le Président, nous aussi on se le demande! Surtout quand on lit la suite de l’article : un contrôleur de gestion qui aurait pu être « économisé » et 17 salariés des Landes à remplacer.
On creuse le trou, doucement mais sûrement.
Les recettes raisonnablement commerciales serviront-elles à reboucher le trou suffisamment ? Serviront-elles aussi à rembourser raisonnablement le coût de l’énième cabinet repéré pour trouver une idée pour répondre à « comment faire pour trouver des recettes commerciales mais raisonnablement évidemment ? ».
La suite au prochain article … Petit indice tout de même, d’après Monsieur le Président, il faudra certainement attendre le prochain mandat…
Si quelqu’un a une idée… Et si en plus elle est gratuite… N’hésitez pas à venir en aide à l’OBC.
En attendant, on rentre le ventre et on serre la ceinture !
OBC budget ! Je suggère une idée : appliquer les procédures utilisées pour les entreprises très endettées. Si le futur « contrôleur de gestion » ne résoud pas les problèmes en 2024 : redressement judiciaire …et finir par la liquidation de l’ OBC (piscine sans fond)