
Publié le 1 août 2023
Malestroit. Le secret du succès de la convention du disque

« Malestroit est la seule ville en France a organiser une convention du disque au mois d’août, au coeur de l’été », souligne Marco Nicelli, cheville ouvrière en lien avec la société PG Plastique de cet évènement organisé par la mairie de Malestroit qui prend désormais sa place, le week-end suivant celui du Pont du Rock. La 5è édition de la convention du disque occupera donc la place du docteur Queinnec le samedi 12 et le dimanche 13 août prochain. C’est un rendez-vous incontournable des collectionneurs de vinyle, CD et DVD, prisé d’un public averti qui viennent chercher là le vinyle qui les fait rêver pour son histoire ou l’artiste dont il porte les chansons. Marco Nicelli, c’est un peu le profil type des visiteurs de la convention du disque de Malestroit. « C’était toute une époque dont je garde la nostalgie… », avoue ce dernier qui voit au fil des ans l’évolution des collectionneurs. « On voit émerger toute une nouvelle génération de collectionneurs qui sont à la recherche des disques des années 70-80, mais aussi de rapp et de quelques groupes mythiques comme Pink Floyd, Queen, ACDC… Et puis, il y a les stars indémodables des sixties, les Beatles dont la notoriété dépasse même celle des rolling stone, selon Marco Nicelli. Comme chaque année, docteur Rock, ce spécialiste du Rock’n roll, rockabilly et country originaire de Poitiers fera partie des exposants. Mais cette fois, il dédicacera notamment le livre consacré à ces genres musicaux qu’il a co-écrit avec son frère. Mais les conventions du disque draine aussi des collectionneurs un peu particuliers. Eux ne cherchent pas un artiste, car ce qui les passionne ce sont les thèmes. Cyclisme, football, voitures, motos… seules les pochettes de disque les intéressent, peu importe le style de musique dont il s’agit.
D’ores et déjà, les exposants piaffent d’impatience, révèle Marco Nicelli. « Si on organise cette convention sur deux jours, à Malestroit, c’est parce que les exposants ont été charmés par la ville et par la qualité de l’accueil qui leur est réservé. Pour eux, participer à la convention de Malestroit, c’est comme des vacances et ils sont pressés d’être là », sourit Marco Nicelli.
Si vous aussi, vous voulez vous lancer dans la recherche de trésors musicaux sur ces supports qui redeviennent furieusement tendance, écoutez bien les conseils de cet expert pour être sur de dénicher un original. « Il faut regarder le numéro de la matrice, mais ce n’est pas évident. Par contre, il y a un truc tout simple pour savoir si vous avez entre les mains un original ou une copie. Si au dos vous trouvez la mention du label BIEM, alors c’est un original. S’il s’agit du label SACEM, alors c’est une copie. De la même façon, la présence d’un code-barre témoigne qu’il s’agit d’un disque récent… », détaille-t-il.
Pratique:
Convention du disque de Malestroit
Samedi 12 et dimanche 13 août
Place Queinnec
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