
Val d’Oust-OBC. Pas de réduction pour le transfert de la supérette
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Publié le 19 juin 2023
C’est un bâtiment qui se fond dans le paysage et dont peu de gens franchissent la porte. Si ce n’est celles et ceux qui viennent admirer la sculpture installée sur la pelouse de l’entrée, à l’occasion des journées du patrimoine. Mais c’est derrière les portes du grand bâtiment blanc que se trouve le vrai trésor de la MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) de la Chapelle Caro (Val d’Oust), qui dépend de l’EPSM (établissement public de santé mentale) d’Auray. Une équipe de professionnels de haut niveau y réalise au quotidien de vraies prouesses thérapeutiques au bénéfice de 44 patients souffrants de handicaps mentaux, physiques et autistes parfois sévères. Ici, tout est question d’humanité, de compréhension, de sensibilité partagée comme on pu le constater les invités venus assister à la fête annuelle interne organisée chaque année pour marquer la fin des activités avant la coupure de l’été. Cette année, cette fête prenait une dimension particulière puisqu’elle marquait les 15 ans de la création de la MAS. Elle s’était donc mise au diapason de l’actualité du moment, à savoir la fête de la musique en prenant le nom de « Mas’ik »…
La MAS du Val d’Oust, se compose de quatre pôles adaptés aux différents niveaux de handicaps des résidents. L’innovation est permanente dans les méthodes thérapeutiques mises en oeuvre avec des résultats étonnants. C’est le cas du partenariat existant entre la MAS et l’école de danse d’Elven de Kaylie Le Trionnaire. Depuis deux ans, celle-ci s’est spécialisée dans l’handi-danse. Chaque semaine elle reçoit des personnes en situation de handicap qui viennent prendre des cours de danse, une activité qui permet aux pratiquants de découvrir leur corps et le plaisir de l’expression artistique. « Je travaille pendant 10 semaines avec 9 résidents avec l’objectif final qu’ils participent à la chorégraphie de fin d’année devant les familles parmi les autres élèves de l’école. C’est une démarche inclusive », explique Kaylie Le Trionnaire qui témoigne que dans ses cours, « il n’y a pas de différence au niveau du plaisir de danser ».
Cette activité est en lien direct avec les soins prodigués aux résidents. Dans le vaste jardin sur lequel s’ouvre le bâtiment, les invités ont pu découvrir en avant-première cette chorégraphie préparée par les résidents et le personnel de la MAS. Un résultat spectaculaire qui a suscité un tonnerre d’applaudissements et fait couler les larmes du public dont celles de Heidi Kervil, l’animatrice de la MAS, tant le visage des danseurs exprimait leur bien-être et leur bonheur. Parmi les invités à cette fête se trouvait Yvan Lecourt, le directeur du pôle médico-social de l’EPSM. « Chaque résident bénéficie d’un projet d’accompagnement personnalisé qui tient compte de ses envies, de ses besoins dont l’objectif est qu’ils ne perdent pas, voire qu’ils gagnent en autonomie. Chacun est mis en valeur avec ses propres capacités… », explique-t-il.
Cette fête marquait aussi la volonté de la MAS de s’ouvrir vers l’extérieur. Raison pour laquelle ce sont des prestataires locaux qui ont été sollicités pour l’organisation de l’après-midi. Parmi eux, se trouvaient deux groupes de musiciens inédits, issus de l’ESAT de Saint-Marcel. Tout est parti de la passion pour la musique manifestée par certains des membres de l’ESAT qui jouaient séparément d’un instrument. C’est de la conjugaison de cette passion partagée qu’est née l’idée de constituer des groupes. Un projet porté par les Hardy’s Béhélec et les groupes ont ainsi participé aux animations de l’ESAT organisées à l’occasion de son quarantième anniversaire. Certains visiteurs les ont vu jouer et le bouche-à-oreille commence à fonctionner. Les deux groupes -Mind vibes et Frenchie Gang- sont désormais sollicités pour jouer à Malestroit ou à Saint-Marcel comme ils l’ont été pour agrémenter l’après-midi champêtre de la MAS. Vendredi, ils ont d’ailleurs eu le renfort d’un musicien inattendu, Yvan Lecourt. Le directeur du pôle médico-social de l’EPSM a sorti de son coffre un saxophone et a accompagné les musiciens de l’ESAT…
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