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Pays de Ploërmel

Publié le 9 mai 2023

Ploërmel. Le lycée public ouvrira bien en septembre

Tous les travaux ne seront pas terminés, mais le lycée public Mona Ozouf de Ploërmel ouvrira bien le 4 septembre prochain. C’est ce qu’a confirmé Isabelle Pellerin, vice-présidente de la région en charge des lycées ce mardi après-midi lors d’une visite de l’établissement qu’elle effectuait en compagnie du recteur, Emmanuel Ethis, du maire de Ploërmel, Patrick Le Diffon et du proviseur, Laurent Véron. Par ailleurs, l’historienne Mona Ozouf devrait être présente pour l’inauguration officielle de l’établissement prévue le 29 septembre.

Cette visite a été l’occasion de faire le point sur l’accueil des futurs élèves dans cet établissement à l’architecture soignée, conçu pour être agréable à vivre. Taille humaine, sobriété énergétique, entouré de végétation, le lycée Mona Ozouf cumule les superlatifs. Il en va de même pour son offre pédagogique qui se distingue par son originalité.

Au-delà des secondes générales, deux baccalauréats technologiques et scientifiques ainsi qu’un BTS économie sociale et familiale (ESF). Ce dernier, -très rare- offre 15 places et le proviseur Alain Veron expliquait qu’il avait reçu 302 candidatures venues de bien au-delà de la Bretagne. Il en va de même des enseignants. Le proviseur indiquait également avoir reçu une enseignante parisienne de très haut niveau -une « pointure » pour reprendre son expression- qui a été subjuguée par l’équipement des salles et piaffe d’impatience de venir y enseigner.

Le lycée public Mona Ozouf accueillera environ 200 élèves de secondes, première technologique et première année de BTS ESF, domiciliés dans l’une des 49 communes du secteur de recrutement. Tous auront moins de 30 minutes de transport pour rejoindre le lycée. Un atout essentiel, estime le recteur. Et puis, les élèves du lycée public de Ploërmel seront les premiers de Bretagne à pouvoir utiliser la carte multiservices KorriGo. Les familles concernées ont jusqu’au 31 mai pour formuler leur vœu d’affectation.

Interrogé par nos soins, sur les inquiétudes qui règnent à Guer sur l’avenir du lycée Brocéliande, concurrencé par le nouveau lycée de Ploërmel, la vice-présidente de la région et le recteur se sont montrés rassurants. S’ils conviennent que ce nouvel établissement bouscule les habitudes, ils affirment que l’avenir du lycée Brocéliande n’est pas en jeu, soulignant la complémentarité des formations que propose le nouveau lycée public de Ploërmel avec ses voisins.

4 commentaires "Ploërmel. Le lycée public ouvrira bien en septembre"

  1. Je n’ai rien contre les écoles publiques bien au contraire même si je pense que étant donné la démographie ce n’était sans doute pas utile car nous avons déjà une offre de lycée public sur le secteur et si aujourd’hui ce sont des écoles primaires qui ferment des classes par manque d’effectifs la logique veut que dans quelques années ce sera le même problème dans les lycées. Mais bon si on a du budget pour cela pourquoi pas, ça fait vivre le bâtiment et le TP.
    Par contre je viens d’apprendre que les cars vont être décalés d’1 heure le soir car au lieu de finir les cours à 16h30 comme à La Mennais le lycée public aura des cours jusqu’à 17h30. Pourquoi le public n’a pas calé ses horaires sur ce qui existe déjà dans les autres écoles de Ploërmel. Les élèves arriveront chez eux 1 heure plus tard le soir. Moi par exemple j’habite à 17 minutes de la place des cars mais avec tous les arrêts et en fonction de la tournée ma fille arrive pour 17h25 à la maison. A la rentrée prochaine elle arrivera à 18h25 donc elle perd 1 heure de devoirs le soir et ce n’est pas le fait d’avoir 1 heure de plus le midi pour manger qui va compenser. Je trouve cela inadmissible, comment la région qui organise les transports scolaires a pu autoriser cela et pénaliser autant d’élèves pour 200 élèves qui iront au lycée public. Encore une fois un petit nombre décide et tout le monde doit être pénalisé sans pouvoir broncher.

  2. cher Robert, c est plutot les parents d eleves qui ont été mis en faillite pendant des decennies car obligés de mettre leurs lycéens dans le reseau privé payant , a defaut d avoir un lycée public proche de chez eux .
    fini le lobby et monopole de l enseignement catholique privé ! justice est faite…

  3. Mais lâchez lui la grappe à ce lycée.
    On a compris que vous étiez contre en convoquant tous les arguments possibles et imaginables, et ce depuis 40 ans et plus.
    Très bien, on vous a entendu, trop certainement. Les milliers de familles et d’élèves en attente d’un lycée public et d’une plus grande justice territoriale seront ravis et un jour reconnaissant à certains audacieux d’avoir lutté pour ce projet.
    En attendant, il vous reste les institutions scolaires privées catholiques. Contentez-vous en et demandez-vous au détour d’une réflexion ce qu’elles vous coûtent en argent public.
    Comme on dit dans la rillette, « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! »
    Salut et fraternité

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