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Questembert Communauté

Publié le 8 mai 2023

Questembert. La commune a célébré le 78e anniversaire de la victoire

Ce lundi matin, Boris Lemaire, maire de Questembert et conseiller départemental a présidé, au cimetière, la cérémonie de l’anniversaire de l’armistice du 8 mai 1945 devant le monument aux morts. C’est devant une cinquantaine de pompiers, anciens combattants, élus, le commandant de la COB de Questembert et quelques questembertois que Georges de Kerangat, président de l’Union des Combattants de Questembert a rappelé dans son message que la guerre avait fait des millions de morts partout dans le monde et que Questembert et sa région n’ont pas échappé à ces violences: « Les combats de la résistance de Saint-Marcel, les 10 agriculteurs fusillés à Pluherlin, dont le Mémorial est maintenu le long de la route qui conduit à Rochefort-en-Terre. 25 questembertoirs sont morts pour la France et sont inscrits sur le Monument aux Morts, neuf sont enterrés ici dans ce quartier militaire, un dixième Christophe Patresse est également enterré là où il a été tué, à la sortie de Questembert, sur la route de Péaule. Huit victimes civiles sont mortes et sont inscrites au pied de ce monument. Aujourd’hui, la situation est bien différente mais la France reste menacée et il nous convient par notre attitude, notre comportement, notre force morale de combattre jusqu’à la victoire définitive les forces de haine que sont les organisations terroristes dont le but est d’anéantir nos valeurs auxquelles nous sommes si attachés.»

Boris Lemaire rend hommage aux femmes victimes de la guerre

Boris Lemaire à lui, rendu hommage aux rôles des femmes pendant cette guerre : «Des Femmes entrées dans la Résistance partout dans le monde et ici en Bretagne : 

Huguette Gallais, dès 1940, déporté en 1941 à Ravensbrück, Marie-Jeanne Le Bozec, déporté en 1941 à Ravensbrück , Suzanne Wilborts, parisienne installée à Bréhat qui facilite les évasions vers l’Angleterre. déportée, Yvonne Beauvais, mère supérieure du couvent de Malestroit, arrêté par la Gestapo et qui s’en échappera. Jeanne Bohec est une de celles qui rejoignent Londres en 1940. Parachutée en France, elle intègre le maquis de Saint-Marcel. Agnès de la Barre de Nanteuil, Vannetaise bien connue, morte à 22 ans durant son trajet  vers la déportation en 1944. Et tant d’autres moins connus et qui ont pu faire acte de résistance dans cette période sombre ». 

Après la lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des armées et de Patricia Miralles, secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, par Maxime Picard, Boris Lemaire et Georges de Kerangat ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts et « Le Chant des Partisans » et la « Marseillaise » ont conclu cette cérémonie .

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