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Oust à Brocéliande

Publié le 17 mars 2023

OBC. Hausse de la fiscalité rejetée, avis de tempête budgétaire

Le débat d’orientation budgétaire constituait le principal sujet à l’ordre du jour du conseil communautaire de l’OBC qui se tenait jeudi soir à Bohal. Lors de ce débat, Jean-Luc Bléher qui avait pourtant laissé entendre qu’il n’aurait pas recours à la fiscalité a demandé au conseil de se prononcer sur une éventuelle hausse de 5% des taxes. Une large majorité des délégués s’est prononcée contre cette hypothèse. Les raisons à ce refus reposent essentiellement sur le fait que dans leurs communes, les maires s’astreignent à ne pas augmenter le seul impôt qui leur reste à savoir la taxe foncière. Ils trouvent difficiles pour contribuable de comprendre qu’il en serait autrement pour l’OBC. D’autant, ont fait valoir certains, que les bases fiscales vont de toute façon augmenter de plus de 7%, une hausse décidée par l’Etat pour toutes les collectivités. Donc, 7%+5%, cela commence à faire beaucoup, estiment les élus d’autant que cela intervient dans un contexte économique difficile pour les ménages. Et puis, souligne Thierry Gué, maire de Ruffiac et vice-président, la taxe des ordures ménagères a augmenté « et ce n’est pas fini ».

Un budget 2024 « déjà très difficile »

Gaëlle Berthevas se dit, elle, favorable à cette hausse indispensable pour financer les projets de l’OBC et surtout des charges de fonctionnement qui augmentent fortement. Il y a en arrière plan de cette remarque par exemple, le gouffre financier des piscines qui va continuer à se creuser, voire s’amplifier l’année prochaine avec une forte hausse des prix de l’électricité déjà annoncée par Morbihan Energies. D’ailleurs, Alain Launay alerte sur la situation financière de l’intercommunalité. « Si on le fait pas (ndlr: augmenter les impôts), c’est sur que le budget 2024 que l’on pressent déjà très difficile, vaudra une sacré secousse en matière de fiscalité ». Marie-Hélène Herry, vice-présidente en charge des finances relativise: ces 5% ne représente que 1 ou 2 euros et souligne que « avec les 40 000 euros que ça dégagera, faudra pas se mettre à avoir des projets pharaoniques ». Mais ces 5% viennent s’ajouter aux 7% obligatoires et au final pour les ménages cela représente une douzaine d’euros par an.

Le maire de Malestroit appelle à « revoir les projets »

Alors, on peut aussi comprendre que même peu importante, cette augmentation vient s’ajouter à toutes celles auxquelles les citoyens sont confrontées au quotidien. Le maire de Malestroit, Bruno Gicquello rappelle son hostilité à cette hausse et tient le discours de la sagesse: « dans nos communes on fait très attention. Si on n’a pas les moyens, on fait pas. Il vaut mieux revoir les projets peut-être même parfois attendre un an ou deux, mais il faut être prudent », conseille-t-il.

La majorité du conseil a donc rejeté la piste de l’augmentation des impôts, mais on a bien compris que ce n’est que reculer pour mieux sauter. Même si Jean-Luc Bléher a appelé « à serrer les boulons », il faut s’attendre à des hausses conséquentes sans doute dès l’année prochaine. Il s’agissait du débat d’orientation et désormais les services de l’OBC vont s’attacher à boucler le budget en tenant compte notamment de la décision prise en ce qui concerne la fiscalité.

Réécoutez ce débat budgétaire à partir de 15 mn 25:

9 commentaires "OBC. Hausse de la fiscalité rejetée, avis de tempête budgétaire"

  1. Il est bon Mr GICQUELLO maintenant qu’il a une piscine sur son territoire il ne faut pas faire de folies. Cette piscine en est une. Avant construction ils tablaient sur un déficit de 600 000 € !
    Rénover les 3 existantes sur le territoire aurait été bien plus malin.
    Maintenant serrons nous la ceinture.

  2. Et l’on voit arriver la fusion avec le territoire de Ploërmel, pour faire des économies .
    Plus les structures sont grosses, plus le contribuable paye.
    Aucune économie d échelle, des doublons en veux tu en voilà.
    Combien de salariés à l’ OBC aujourd’hui ? 140? 150? 160?

  3. Je serais partisan de faire un audit des dépenses dans ces « institutions » ou « l’argent des autres » n’a pas d’odeurs …

    audit financier et opérationnel cela va de soi…

  4. Avec  » l’argent des autres « , tout est possible, tout est réalisable !!! Si ces décideurs avec leurs égos surdimentionnés, gèrent leurs budgets personnels comme celui des communautés de commune, ils doivent tous être sous dossiers de surendettement !!!!

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