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Oust à Brocéliande

Publié le 30 janvier 2023

La Gacilly. Festival photo: « il nous manque 200 000 euros »

S’il y a un chiffre qui résume la situation du Festival Photo de La Gacilly, c’est bien celui-là. Il est vertigineux, brutal, mais c’est celui répété par Auguste Coudray, le président du Festival, ce lundi en fin d’après-midi. Un chiffre qu’il avait déjà avancé vendredi soir lors des voeux de l’OBC à Guer. « Il nous manque 200 000 euros »: une phrase choc mais teintée de réalisme. Car c’est bien la carte de la transparence, de la sincérité qu’entend jouer Auguste Coudray pour bousculer les esprits, provoquer une prise de conscience à l’échelle du territoire. Une façon de mettre les acteurs économiques locaux face à leurs responsabilité. Soit ils tournent la tête et risquent de voir disparaître la grande exposition photo de La Gacilly, avec pour corollaire une plongée de la fréquentation touristique qui soutient leur chiffre d’affaire. Soit ils décident de s’engager dans la construction de ce nouveau modèle économique qu’Auguste Coudray appelle de ses voeux qui pérennisera le festival sur le moyen voire le long terme et en tous cas sauvera l’édition 2024.

Ce lundi soir, ils étaient une cinquantaine à avoir répondu à l’invitation pour venir écouter l’équipe du festival, accompagnée des élus de La Gacilly dont Philippe Noget, le maire délégué, parler de son travail, raconter les différentes actions qu’elle mène au service du territoire. Auguste Coudray a une nouvelle fois dépeint le contexte nouveau et difficile dans lequel l’association -comme beaucoup d’autres- doit tenter de survivre. Avec notamment un partenaire essentiel en difficulté, le groupe Yves Rocher. « Le Groupe Rocher continuera à nous soutenir mais à la hauteur de ses moyens », a rappelé le président. Ce qui sur, a-t-il rappelé, c’est que tout le monde doit désormais intégrer le fait qu’il faut oublier les équilibres du passé. Il faut désormais naviguer dans la tourmente.

A demi-mots, Auguste Coudray a reconnu que pour boucler l’édition 2023 qui sera celle de ses 20 ans, le festival allait devoir puiser dans ses réserves et peut-être adapter son format. Quand à celle de 2024, elle est soumise à l’ampleur de la mobilisation des entreprises, des artisans, des commerçants et des citoyens. Tout le monde est invité à verser sa contribution financière avec à la clé une déduction fiscale équivalente à 60% pour les entreprises et 66% pour les particuliers. Un don de 1000 euros coûtera donc réellement 400 euros à un professionnel, 330 à un particulier… L’appel est lancé et sera renouvelé lors de prochaines réunions destinées à d’autres catégories socio-professionnelles.

Et il y a une véritable urgence car le conseil d’administration du festival se réunira le 15 février prochain et ce jour-là l’équipe devra être en mesure de se positionner sur ces prochains rendez-vous.

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