
Téléthon. Il y a 62 ans, naissait l’Association Française pour la Myopathie
2020 restera sans doute dans l’histoire comme l’année marquée par l’une des plus graves pandémies…
Accueil / Oust à Brocéliande /
Publié le 12 mai 2022
Le dispositif d’accueil des réfugiés mis en place sur le secteur de Guer est un véritable succès d’intégration. Un dispositif d’autant plus exemplaire qu’il est mis en place dans un secteur en grande partie rural. Or, on imagine que pour des raisons de transport, de commodité, il est plus adapté aux zones urbaines.
C’était vrai il y a quelques années et ça l’est de moins en moins. « Au début, tout le monde voulait s’installer à Rennes ou Vannes et surtout à Rennes. Aujourd’hui, ils veulent de plus en plus rester sur le territoire… », constate Rozenn Tanguy, cheffe de service Coallia de Guer en marge de l’inauguration d’une exposition qui se tient à la médiathèque de Guer marquant les 60 ans de l’association. C’est en septembre 2017 que Coallia a ouvert ses centres d’accueil à Guer, Beignon, Augan, Monteneuf, puis plus tard à La Gacilly. Et cette tendance à l’enracinement des réfugiés sur le territoire d’accueil présente beaucoup d’avantages selon Rozenn Tanguy, notamment parce qu’elle facilite la création de liens avec la population locale.
Une décision à l’époque pas simple à prendre pour les élus, reconnait Jean-Luc Bléher, le maire de Guer et président de l’OBC. « Je ne voulais pas d’un accueil s’il n’y avait pas de dispositif d’accompagnement à côté. Et aujourd’hui, si ça se passe bien, c’est bien parce qu’il y a une coordination… », analyse-t-il, exprimant sa fierté « que nous ayons pris cette initiative sur le territoire ». Une initiative collective à laquelle Malestroit n’a pas voulu se joindre, regrette Jean-Luc Bléher qui estime qu’elle contribue à l’intégration dans la cité et au développement de l’activité économique.
C’est donc l’association Coallia qui assure l’accompagnement des réfugiés accueillis sur le territoire. Le dispositif fonctionne tellement bien qu’il va être étendu à de nouvelles communes. « Nous allons ouvrir 48 places supplémentaires sur de nouvelles communes comme Campénéac et 25 à 30 sur Questembert », indique Rozenn Tanguy. Des communes choisies en particulier parce qu’elle sont desservies par des lignes de bus, un élément essentiel pour la réussite du processus d’intégration. Jean-Luc Bléher a d’ailleurs confirmé la création d’une ligne de bus entre Plélan le Grand et Redon qui s’arrêtera dans les communes se trouvant sur la ligne, comme Carentoir et La Gacilly et qui sera raccordé aux autres lignes de transport.
2020 restera sans doute dans l’histoire comme l’année marquée par l’une des plus graves pandémies…
Des étendues glacées, balayées par le blizzard, des chiens de traineaux face à la tempête……
L’association Riff R’Aff est née à Cournon en septembre 2019. Elle réunit des membres de…
Le Père Yves Carteau, la paroisse de Malestroit, les Amis de Saint-Gilles et laquarantaine de…