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Publié le 26 mars 2022

Malestroit. Ils remercient tous ceux qui se sont dévoués pour accueillir la famille syrienne

Le 12 avril 2018, une famille syrienne : Ghalia et Georges, les parents, âgés aujourd’hui de 51 et 62 ans avec leurs 4 enfants Khalil, 26 ans, Kamil, 23 ans , Ebrahim et Gabra, des jumeaux de 22 ans arrivaient à Malestroit, sans argent, car tous leurs biens ayant été détruits et volés. Ils avaient pris l’avion à Beyrouth à 3h30 pour fouler le sol français à l’aéroport d’Orly-Paris à 7h. La famille vivait à Yacoubieh, un village de Syrie, près de la ville d’Alep non loin de la Turquie.

Les membres et bénévoles de l’association Passerelle d’espérance, présidée par Emile Dolo, s’étaient alors investis de manière à faciliter l’accueil de ces réfugiés chrétiens d’Orient. D’ailleurs l’association avait été créée, à ce moment-là, spécialement avec l’objectif de remplir cette mission de soutien. “L’association est aujourd’hui dissoute, depuis le mois de janvier dernier, car le but a été atteint, puisque la famille est maintenant autonome…”, explique Emile Dolo.

Ce vendredi 26 mars, une cérémonie a été organisée par Emile Dolo et Jean-François Le Quernec, qui étaient président et vice-président de l’association Passerelle d’espérance. La rencontre a réuni 70 personnes autour de la famille : les donateurs, les membres et bénévoles de l’association Passerelle d’espérance, le maire de Malestroit Bruno Gicquello, le Père Yves Carteau, curé de Malestroit,  Soeur Marie-Claude et Soeur Marie-Paule, l’ancienne prieure des Augustines, les associations culturelles, les services administratifs. Tous ont été remerciés pour s’être mobilisés autour de l’association Passerelle d’espérance, pour favoriser l’intégration de la famille syrienne pendant presque 4 ans…

Il y a 4 ans, un accueil dans l’urgence et un accompagnement complet s’était mis en place autour de cette famille, par Passerelle d’espérance, avec le soutien de la paroisse et de la Congrégation des Soeurs Augustines : l’hébergement, un accompagnement au quotidien, l’apprentissage de la langue française, l’insertion locale, les déplacements pour les démarches auprès des administrations et du personnel de santé… Dans les premiers temps, la situation de la famille restait très précaire. Huit personnes s’occupaient quotidiennement d’elle pour l’aménagement du logement mis à leur disposition par la communauté des Augustines dans lequel la famille a été logée 18 mois, les courses chez les commerçants, le contact avec les Restos du cœur et la banque alimentaire, l’aménagement d’un jardin. 15 enseignants retraités avaient pris en charge l’apprentissage de notre langue en divisant la famille en 3 groupes : celui des parents, des deux aînés et celui des jumeaux. Mois après mois, année après année la famille a gagné en autonomie et l’accompagnement a diminué…

Aujourd’hui 3 garçons sur 4 sont titulaires du permis de conduire. Le 4ème,  le jumeau Gabra, qui se fait appelé Simon, est sur le point de le décrocher. Il travaille à Pontivy, où il prépare un CAP d’électricien. Tous les hommes de la famille ont un emploi ! Le père effectue du jardinage chez les particuliers. Il est aussi sacristain à la paroisse. Le fils aîné est compagnon du devoir et menuisier à Sérent. Kamil suit une formation en restauration collective et Hébrahim alias Raymond, l’autre jumeau, prépare un CAP en alternance de jardinier-paysagiste et travaille à Sérent…

“Notre mission d’accompagnement est terminée. Cependant, la famille pourra toujours compter sur un petit noyau de bénévoles, dont je fais partie, si elle se trouve dans la demande et le besoin…”, conclut Jean-François Le Quernec, avant de convier l’assemblée au pot de l’amitié…

“Beaucoup de personnes nous font la remarque suivante : Pourquoi ne pas continuer l’accueil pour les Ukrainiens maintenant ? Je répond d’une part, parce que la guerre en Ukraine a commencé alors que notre association venait d’être dissoute, et d’autre part, parce que nos membres prennent de l’âge, avec une moyenne de bénévoles âgés maintenant de 75 à 80 ans”, explique Emile Dolo….

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