
Publié le 29 avril 2021
Caro. L’hypnothérapeute s’installe dans son nouveau cabinet
La crise sanitaire liée au COVID 19 laissera des traces profondes dans les corps et les esprits. C’est un phénomène dont on perçoit les conséquences mais qui pourrait prendre de l’ampleur dans les semaines et les mois à venir. Car le rythme de vie qui nous est imposé depuis plus d’un an devient de plus en plus lourd à supporter. Le stress, l’anxiété, les doutes, la peur de l’avenir… Tous ces sentiments, en temps normal, se diluent dans la vie quotidienne et sont équilibrés par les bons côtés de la vie, les rencontres… bref tout ce qui constitue la vie sociale. Or, là, la vie sociale est réduite à sa plus simple expression et le peu qui en reste doit se plier aux lourdes contraintes sanitaires. Cette détresse psychologique, Cécile Hallier en est le témoin privilégié. Elle est infirmière libérale à Caro, mais développe aussi une autre spécialité, celle d’hypnothérapeute, autrement dit le soin par l’hypnose. Et elle constate une explosion des consultations avec la COVID 19.
L’hypnose, c’est une spécialité qui peut susciter quelques réticences. « Les gens font le lien avec l’hypnose spectacle, celle qu’on voit à la télé ou au cinéma. Ca n’a rien à voir avec ce que je pratique… », explique Cécile Hallier. En fait, le patient se trouve dans un état second, « c’est un peu comme le début du sommeil, quand on a trouvé sa place dans le lit et qu’on est apaisé, détendu, qu’on ressent du bien-être. Les gens sont conscients. C’est un état modifié de la conscience. Il y a des formes d’hypnose plus profonde mais l’inconscient est toujours en alerte et si la personne ressent quelque chose qui la dérange, alors elle ouvre les yeux et réagit », décrit Cécile Hallier.
Quand consulter?
Mais comment savoir si on se trouve dans un état qui peut nécessiter un recours à l’hypnothérapie? « C’est quand on a l’impression que quelque chose change dans notre vie quotidienne. Le meilleur exemple, c’est bien sur les conséquence de la crise sanitaire et le stress que cela provoque, mais ça peut être des troubles du sommeil, un état dépressif, le souhait d’arrêter de fumer, la pré-retraite ou bien encore chez un enfant la timidité, la perte de confiance, mais aussi tout simplement le besoin de s’apaiser. Moi, je n’ai pas la solution aux problèmes des gens mais je peux aller chercher dans le subconscient les raisons qui expliquent cette situation. Souvent les gens viennent me voir pour un problème de sommeil, mais il y a souvent autre chose, de plus profond, derrière ça… », poursuit Cécile Hallier.
Un nouveau service à Caro
C’est pendant une première partie de sa carrière, qu’elle s’est intéressée à cette spécialité. Pendant 15 ans, elle a été infirmière à la clinique de Malestroit au service des plaies. « J’ai vu la souffrance et je me suis dit qu’il manquait quelque chose aux soins classiques. J’ai eu l’occasion de suivre un stage de communication thérapeutique et ça m’a ouvert l’esprit, je me suis dit qu’il fallait aller dans cette direction. Quand je me suis installée en libérale, j’ai reçu une proposition de formation en hypnose. J’ai sauté sur l’occasion… », ajoute-t-elle. En 2018, elle a donc pu proposer cette solution, en parallèle à ses activités d’infirmière. « Je fais le distinguo entre les deux activités, je ne veux pas mélanger les deux, c’est différent. Quand j’ai appris qu’un local se libérait à Caro, je me suis rapprochée de l’ancienne municipalité afin d’installer un cabinet réservé à l’hypnothérapie. Ca me permet de bien séparer les choses avec mon métier d’infirmière », indique-t-elle. La nouvelle équipe municipale de Caro a effectué les travaux de réhabilitation et il y a quelques jours, Cécile Hallier a pu officiellement prendre possession de son nouveau cabinet. « C’est un nouveau service qui s’installe dans la commune et qui peut apporter une solution aux personnes en ayant besoin, notamment en cette période difficile… », explique Erwan Giquel, le maire de Caro qui, accompagné de son adjoint aux travaux, Jacques Bonno, est venu installer officiellement l’hypnothérapeute dans son cabinet refait à neuf…
Pratique:
Le traitement consiste en une première séance dont l’essentiel est consacré à un entretien thérapeutique. L’hypnose par elle-même dure entre 20 mn et une 1/2 heure. Une seule séance peut suffire mais parfois plusieurs sont nécessaires. Ces séances ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, mais certaines mutuelles les prennent partiellement en charge.
Le traitement reste abordable puisque la première séance, la plus longue, coûte 50 euros et les suivantes 30.
Le cabinet est installé Place A Jarnigon à Caro
La prise de rendez-vous est obligatoire:
Cécile Hallier: 06.30.25.32.75.
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