
Pays de Ploërmel. Le sport local confronté au harcèlement et à la violence
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Publié le 4 décembre 2020
« Il n’y aura jamais eu autant de travaux réalisés en 2 ans. Nous allons gagner au moins 6-7 ans… ». C’est la promesse choc faites ce vendredi matin par le préfet du Morbihan, Patrice Faure venu rencontrer les élus de Guer et découvrir la ville. La mise en oeuvre du plan de relance et de sa déclinaison locale a été au centre des discussions entre le représentant de l’Etat et les élus locaux. Le préfet a rappelé que des sommes considérables étaient mobilisées pour que l’économie ne s’effondre pas. Mais la volonté de l’Etat, relayée par le préfet, ne se limite pas à simplement « gommer » les effets de la crise sanitaire que nous traversons depuis des mois, mais bien à enclencher une vigoureuse spirale vertueuse destinée à faire sentir ses effets sur le long terme… « Ma mission est d’être le plus souvent possible sur le terrain, certes pour instruire des dossiers dans mon bureau mais le plus intéressant c’est de rencontrer les élus, les citoyens pour voir les difficultés qu’ils rencontrent. Des difficultés il y en a et on est là pour les effacer », insiste le préfet qui a donc donné une démonstration de cette volonté d’action simple, rapide et efficace…
Le préfet a insisté sur deux dispositifs « immédiats » qui s’ouvrent dans le cadre du plan de relance. C’est d’abord le développement d’un schéma de déplacement cycliste ambitieux qui devrait permettre à l’horizon 2022 de sillonner le département sur des pistes cyclables. Plusieurs communes dont Guer, ont candidaté pour être retenu dans ce plan vélo. Et puis, il s’agit aussi de l’assainissement. Le préfet a exprimé sa volonté d’aider massivement les collectivités à restaurer leur réseau d’assainissement souvent vieillot et surchargé par les infiltrations d’eaux pluviales, mais aussi à développer le traitement des eaux usées. On sait que le Morbihan a connu il y a un an, un épisode de pollution des chantiers ostréicoles l’an dernier qui nécessite de lourds investissements.
Mais l’action de l’Etat, le préfet la veut aussi sur des problématiques de proximité. C’est ainsi par exemple, qu’à Guer il s’est penché sur le dossier du GoBus, cette navette qui assure depuis un an les liaisons entre Guer et Saint-Malo de Beignon. Un vrai succès auprès des usagers, mais une lourde charge financière pour les collectivités. Alors, pour réduire le coût de cet outil de la vie quotidienne, le préfet s’est engagé à consulter l’ADEME pour explorer la possibilité de convertir le bus actuel utilisant du gasoil à une énergie renouvelable qui permettrait d’en baisser le coût…
Le préfet a également insisté sur la volonté au travers de ce plan de relance de créer des emplois et de faire travailler les entreprises locales. Ecoutez les déclarations du maire de Guer Jean-Luc Bléher et du préfet Patrice Faure au sortir de cette réunion:
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