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Publié le 5 septembre 2020

Ploërmel. COVID-19 : comment l’école Dolto a échappé à la fermeture

L’école maternelle Dolto de Ploërmel est confrontée à l’épidémie de coronavirus mais elle échappe à la fermeture. Les faits remontent à la semaine passée. Le 31 août, les enseignants et les ATSEM, agents techniques de la mairie se retrouvent pour une journée de pré-rentrée. En rentrant chez elle, le soir, une des enseignantes qui se sent fiévreuses applique les consignes. Elle décide de ne pas retourner à l’école et le test s’avère positif à la COVID-19. Du coup, les trois enseignants ainsi que les ATSEM qui se trouvaient avec elle le jour de la pré-rentrée ont été placées en « quatorzaine », jusqu’au 13 septembre prochain par mesure de précaution. Elles ne présentent aucun symptômes et subiront des tests de contrôle ce lundi.

« On a pensé un moment que nous allions devoir fermer l’école », explique Maurice Olivier, premier adjoint en charge de l’éducation et de la jeunesse. Mais contactés, les services de l’Education Nationale ont indiqué être en mesure de mobiliser des remplaçants pour assurer les cours et la ville de Ploërmel a pu également remplacer les deux ATSEM concernés.

Pas de cantine

Vendredi, l’Agence Régionale de Santé a confirmé que « les élèves n’ayant eu aucun contact « à risque » avec cette enseignante ne sont concernés par aucune mesure ». « Toutes les classes ont été désinfectées… », souligne par ailleurs Maurice Olivier. L’école Dolto peut donc continuer à fonctionner normalement. Enfin, presque. Dans un courrier diffusé vendredi aux familles, l »école précise que si la garderie fonctionnera normalement, par contre le service de cantine ne pourra pas être assuré. « Vous pouvez fournir un repas froid à votre enfant pour qu’il puisse déjeuner à l’école », indique l’école qui demande cependant aux « parents qui en ont la possibilité de garder leur enfant à la maison ».

« Nous avons pris les dispositions nécessaires pour que les repas puissent être mis au frais ou éventuellement réchauffés », détaille Maurice Olivier  lequel précise que cette situation n’est que très provisoire puisque la quatorzaine imposée aux « cas contacts » s’achève à la fin de la semaine prochaine.