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Oust à Brocéliande

Publié le 5 février 2020

Malestroit. Le bagad Auel Douar dans l’élite de sa catégorie

Le bagad Auel Douar de Malestroit fait partie des 11 bagad qualifiés dimanche à Pontivy, pour participer à la 2è manche du concours sonerion qui se déroulera début juillet à Saint-Malo avec à la clé l’accession en 3è catégorie pour les 3 premiers. Les 8 autres décrocheront quand même une participation au festival de Lorient. Et à Pontivy, dimanche, le bagad Auel Douar a même obtenu une belle 6è place. « Notre ambition n’est pas de viser la montée en 3è catégorie, mais notre présence dans cette phase finale sera l’occasion d’évaluer notre niveau et notre progression par rapport aux autres formations… », souligne Alain Loyer pour qui cette sélection -la 2è de l’histoire du bagad- récompense plutôt la réussite d’un « modèle ».

« Nous avons la chance d’intégrer dans nos rangs de très jeunes musiciens. Dimanche nous avions 6 jeunes dont un collégien qui participaient pour la première fois à un concours », explique Alain Loyer qui insiste sur la composition familiale de la formation malestroyenne « nous avons par exemple une famille entière composée des deux parents et de leurs 4 enfants, deux couples, trois binomes parents/enfants, un trio composé du père, de son fils et son  neveu… « , décompte-t-il.

Les rangs du bagad ne cessent de s’étoffer et l’association doit multiplier les cours pour faire face à la demande, alors qu’il y a dix ans, les effectifs étaient au plus bas. Un véritable phénomène de société qui crée une sorte de spirale vertueuse. « Il y a eu incontestablement un déclic opéré grâce à la prestation du bagad de Vannes dans l’émission « La France à un incroyable talent » qui a suscité l’intérêt de beaucoup de jeunes. Mais cet engouement répond aussi, je pense, à un besoin de retrouver des repères, des racines, la proximité », analyse Alain Loyer qui mesure la dimension intergénérationnelle et l’impact positif en terme d’intégration que représente la pratique de la musique bretonne. « Nous rassemblons des musiciens qui ont entre 11 à 71 ans. On cotoye dans notre formation des jeunes qu’on ne verrait pas autrement et il y a une véritable complicité qui s’établit entre nous. C’est très enrichissant… », commente-t-il.

Et puis, il y a la dimension identitaire de cette musique traditionnelle. « On a vu par exemple dès dimanche soir, sur les réseaux sociaux fleurir les encouragements exprimés par d’anciens musiciens du bagad qui venaient pour certains du monde entier. On sent qu’on est suivis », sourit-il, adressant un coup de chapeau à Pierre Thébaut, un des responsables du bagad de Vannes, une référence de la musique bretonne. Professeur au sein d’Auel Douar, celui-ci a accepté de conduire le bagad de Malestroit, et a écrit en partie la suite que ce dernier a jouée à Pontivy. « Cela donne incontestablement une nouvelle couleur à notre prestation », indique Alain Loyer.

Voir également le site internet du bagad en cliquant ici

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