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Oust à Brocéliande

Publié le 13 août 2019

Madone des motards. Monteneuf: ils préparent la première arrivée de la balade

Louis Thomas

Tous les ans, la commune de Monteneuf voit passer l’interminable défilé des motos participants à la balade de la Madone des motards. Et pourtant, jamais, cette commune presque soeur de Porcaro n’a été le lieu d’arrivée de cette balade. Une bizarrerie qui sera réparée cette année. Chaque année, la question se pose de savoir dans quelle commune cette randonnée motorisée géante s’arrêtera. A la fin de l’année dernière, au détour d’une conversation, une voix s’est élevée: « et pourquoi pas à Monteneuf? ». Cette voix, c’était celle de Louis Thomas, un des pionniers de la Madone. La proposition s’est imposée presque comme une évidence. Le maire, Daniel Huet voit dans cette décision « une sorte de reconnaissance méritée pour toutes les années que Louis a consacré à la Madone… ».

« Cela fait 37 ans que j’emmène une équipe de bénévoles à Porcaro pour participer aux préparatifs. Au début on était une demi-douzaine et ce jeudi on sera 80! », sourit Louis Thomas. Car cette année, il est face à une double défi. Pas question d’abandonner Porcaro au profit de Monteneuf. Il faudra donc mener les deux chantiers de front. « J’avoue que je ne dors pas très bien ces dernières nuits… », reconnait-il.

Ce mardi matin, il était sur le terrain à Monteneuf entouré d’une joyeuse équipe plutôt rassurante. « C’est une véritable mobilisation associative, citoyenne. Les associations, mais aussi les commerces et les habitants se sont mobilisés autour de ce projet depuis six mois », se réjouit Daniel Huet. Plans étalés sur la table en bois, il coordonne les équipes qui se répartissent le travail. Et accueillir des milliers de motards, sans interrompre la circulation, en toute sécurité, ce n’est pas une mince affaire. Une prairie de 5 hectares, à l’arrière de la rue principale servira de parking aux motos et les animations se dérouleront de l’autre côté dans le centre du village. Et cette année, l’organisation de cette balade du 15 août est un peu modifiée. Le circuit est beaucoup plus court que d’habitude. La balade arrivera donc assez tôt, vers 15 heures sans doute. « On a du prévoir des équipes pour assurer la circulation, avec des talkies walkies, d’autres munies d’extincteurs, c’est un gros travail… », reconnait le maire plutôt confiant et en tous cas ravi de l’ambiance qui règne dans le village. « C’est une belle aventure humaine. Tout se passe dans une ambiance très conviviale. On partage le casse-croûte et les repas ensemble. C’est très enrichissant et fédérateur pour notre petite commune », commente Daniel Huet.

La commune de Monteneuf a donc mis sur pieds un programme d’animations renforcé pour accueillir et distraire des milliers de motards pratiquement tout l’après-midi (voir ci-dessous). Des motards qui font partie intégrante de l’histoire communale. D’ailleurs chacun d’entre eux se verra remettre un badge spécialement édité pour l’occasion…

Ce mardi après-midi, changement de programme pour les bénévoles de Monteneuf dont une équipe se rend à Porcaro. Et ils se partageront ainsi pendant les deux jours qui viennent entre les deux communes.

 

Le programme des concerts:

 

END-2-END 2019

End-2-End c’est Sylvain (batterie) et Loran (basse/chant/guit-sound et organ-sound) un Rock n’ roll Powerduo influencé 70’s et 90’s .
Une 1ère expérience de duo pour Loran avec son compère batteur Vianney du défunt groupe DSK fin 2016 donne lieu à des compositions avec ce son puissant qui fait croire qu’ils sont au moins 4 !!! Ce duo nommé alors « Pegi-21 » se dissout suite au départ de son batteur pour d’autres contrées bretonnes.
Puis, l’idée de remonter ce Powerduo reste dans la tête de Loran et il se met en quête de le remettre en route, après quelques auditions, c’est le nantais Sylvain, ancien membre du groupe « Sea of Minds », un excellent batteur aux influences très 70’s qui collera parfaitement au son puissant de End-2-End.
Depuis janvier 2018 le « groupe » travaille d’arrache pied sur son répertoire, ajoute quelques reprises à sa sauce et commence à faire quelques concerts dés juin. En novembre les 2 complices sortent un 1er clip de leur morceau phare : « Fall in love » ( le tout premier morceau composé par End2End), puis un 2e en février 2019 et c’est pour cette même année 2019 End-2-End souhaite proposer et enchainer ses shows festifs au son puissant partout où le vent les mènera…

BUCK

«Sombre et martial, orageux et païen, le boogie patibulaire et oppressant de Buck provoque une fièvre froide, froide comme la dépouille de Joy Division égarée dans le bayou ou sur les rives du Delta. La chevauchée maléfique du voodoo gang empreinte aujourd’hui les chemins de traverse arpentés par le Birthday Party ou le Grinderman de Nick Cave, le rockaboogie des Cramps ou le synth-blues de Suicide. Le duo basse-batterie (Xavier Soulabail / Clément Palant) s’enivre de claviers et de sax, les textes et la voix écorchés résonnent sous la lumière d’une lune inquiétante. Un Last Night Boogie ensorcelant !»

BUCK est une énergie brute arrachée à une terre granitique malpolie. Formé sur un coup de boule en novembre 2015, le duo a une forte ambition : faire ce qu’ils veulent avec seulement une bass et une batterie, sans pression, sans autre objectif que de jouer du blues fort et vite et pourquoi pas quelques concerts si ça se présente.
Et ce fut le cas.

STADE


Adepte des matchs amicaux depuis 2018, le trio foule les terrains électriques du rock au premier sens du terme. Ferveur, spontanéité et complicité sont les maîtres-mots pour définir l’état d’esprit du Stade, quand mélodies incisives et rythmes frénétiques laissent place à quelques passages plus éthérés. Un ancien The Craftmen Club, deux Thomas Howard Memorial et deux Skøpitone Siskø, les trois musiciens s’inspirent de divers scènes rock alternatif, rock expérimental, garage ou post-punk. On
pense alors à At The Drive In, Millionaire, The Cure…
Mouillez le maillot, mettez vos casques et sortez les crampons… une déferlante de décibels arrive dans vos tribunes !

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