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Ploërmel Communauté

Publié le 19 février 2019

Ploërmel. Hôpital: pour le maire, l’IRM est toujours d’actualité

Le 17 octobre 2018, le directeur régional de l’ARS participait au conseil de surveillance de l’hôpital de Ploërmel avec en toile de fond l’implantation d’une IRM

 

L’hôpital de Ploërmel a-t-il définitivement perdu ses chances d’obtenir une IRM? La publication d’informations faisant état de l’attribution par l’ARS (agence régionale de santé) de deux IRM l’un au CHBA de Vannes et l’autre à la société IRM du Golfe jette le trouble. Et suscite la colère de Patrick Le Diffon qui dénonce une intrerprétation trop restrictive de cette décision de l’ARS.

« Il s’agit des deux IRM prévues au plan régional de santé dans lequel ne figurait pas le dossier de Ploërmel. Lorsque le directeur général de l’ARS, Olivier de Cadeville est venu à l’hôpital de Ploërmel (ndlr: le 17 octobre, voir notre reportage vidéo en cliquant ici) il a bien évoqué l’hypothèse d’un 3è IRM sur le territoire qui pourrait être implanté à Ploërmel. J’ai reçu une lettre du directeur de l’ARS qui explique très bien les choses », explique Patrick Le Diffon. Dans cette lettre que nous publions ci-dessous, Olivier de Cadeville rend hommage à « la conviction » dont fait preuve le maire de Ploërmel pour « défendre les besoins des habitants du bassin de Ploërmel ». Evoquant la décision d’implanter les deux IRM prévus au plan régional de santé il précise que « votre soutien à l’installation d’un IRM sur Ploërmel complète naturellement cette première approche que le PRS (plan régional de santé) doit inclure dans l’évolution de la politique régional d’équipement en imagerie pour proposer une offre graduée dans les territoires ». Le directeur de l’ARS annonce par ailleurs la prochaine organisation de réunions territoriales « permettant de mettre en perspective les projets envisagés par les acteurs de proximité, singulièrement sur le pays de Ploërmel » afin de bien calibrer les dossiers.

Une manière de faire qui, selon le directeur de l’ARS  « a déjà été pratiquée avec succès dans d’autres territoires de la région » et a permis d’implanter des équipements lourds dans des sites hospitaliers de proximité ». Par contre, si la perspective d’un IRM à Ploërmel reste toujours d’actualité, il  y a encore du travail à faire pour faire aboutir le projet, puisque le directeur de l’ARS souligne l’importance que « la direction de l’établissement puisse nous produire l’étude d’impact détaillée de ces différents facteurs de mise en oeuvre d’un projet appelé à mieux répondre aux besoins de la population ».

Des précisions indispensables « afin de pouvoir intégrer la traduction de ce projet dans la révision du PRS », prévient Olivier de Cadeville. Un « conseil » dont Patrick Le Diffon mesure parfaitement l’importance. « J’ai adressé un courrier à Philippe Couturier (ndlr: le directeur du GHBA) pour lui demander d’apporter des réponses circonstanciées aux questions de l’ARS pour qu’on puisse obtenir la validation de l’implantation d’un 3è IRM à Ploërmel », insiste Patrick Le Diffon pour qui « le combat continue » pour décrocher cet équipement de pointe. Un dossier derrière lequel se profile tout bonnement l’avenir même à plus ou moins long terme de l’hôpital de Ploërmel.

Voici la lettre adressée par le directeur de l’ARS à Patrick Le Diffon et à Philippe Couturier, le directeur du GHBA:

 

1 commentaire "Ploërmel. Hôpital: pour le maire, l’IRM est toujours d’actualité"

  1. Le projet régional de santé est établi pour 5 années s’étalant de 2018 à fin 2022, c’est dans ce cadre que sont attribués les IRM et autres équipements lourds. Dans notre territoire de santé, ce sont 6 IRM sur la côte et zéro à l’intérieur. La révision aura donc lieu dans 3 ans. Je note que l’ARS ne se satisfait pas du dossier argumenté transmis par le président du conseil de surveillance en lien avec les acteurs médicaux du territoire, il laisse la place au temps et demande une étude d’impact détaillée au directeur …basé à Vannes. Je crains que le but de l’ARS ne soit de laisser faire le temps …pour que les conditions d’attribution forment une équation impossible et que la force de la demande s’essouffle ! Comment recruter et garder des radiologues, des chirurgiens, des spécialistes sans la confirmation d’un IRM à Ploërmel ? ?

    Gérard PAYOT, ancien président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Ploërmel

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