
Publié le 13 avril 2018
Pleucadeuc. Ils restaurent le chemin de croix du cloître de Ste-Anne d’Auray
Jeudi matin, l’entreprise de métallerie et de ferronnerie d’art Bourginal de Pleucadeuc a reçu la visite des partenaires à l’origine de la restauration du chemin de croix du cloître de la basilique de Saint-Anne d’Auray autour de l’Evêque de Vannes Monseigneur Centène. À l’occasion des travaux de restauration du cloître protégé au titre des monuments historiques en 1991, les quatorze stations du chemin de croix furent démontées puis stockées dans un champ, sans protection. Malgré les comptes rendus du chantier de l’époque annonçant la nécessité de les restaurer et de les repositionner, celles-ci sont restées en attente à l’air libre et se sont particulièrement dégradées. La municipalité de Saint-Anne d’Auray, soucieuse d’entretenir son patrimoine, a récupéré les quatorze stations et s’est rapprochée des services de la DRAC de Bretagne (Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne) pour engager sa restauration.
La XIème station pour valider le projet
Ce sont les entreprises Bournigal de Pleucadeuc et Coréum de Bieuzy les Eaux qui ont été chargérd de ce travail. Philippe Bournigal travaille pour les monuments historique depuis 1989 et il est, en autre, intervenu dans l’église de Quimper et plus récemment dans la partie principale du chantier de rénovation du Logis Ouest du château de Suscinio. « Nous avons choisi la station XI du chemin de croix en pensant que c’était la plus abimée. Beaucoup d’heures de travail vont être nnécessaires sur ce tableau, mais il sert aussi de modèle pour ce qui nous attend sur les autres », précise Philippe Bournigal. Laure d’Hauteville, architecte des bâtiments de France, a souligné le travail des artisans et précisé l’avenir de cette station restaurée. « Aujourd’hui, nous sommes très fiers de pouvoir présenter le travail des artisans, de MM. Bournigal et Chérel (atelier Coréum) qui ont réussi à redonner toute la splendeur à la station, le protocole a été validé par la DRAC , nous nous assurons un service de contrôle scientifique et technique. »
Que va devenir pour le chemin de croix ?
La DRAC a pris en charge à 100% la remise en état de cette première station afin d’amorcer le protocole de restauration pour l’ensemble du chemin de croix. « Maintenant, nous allons exposer la station restaurée, d’ici deux à trois semaines, dans le cloître et profiter de l’été, du grand pardon de Sainte-Anne pour sensibiliser les gens et essayer de rassembler quelques dons», explique Laure d’Hauteville. L’ensemble de la restauration du chemin de croix, (14 stations de 2,20 m x 2m pesant 600 kg chacune) est estimé à 80 000 €. Monseigneur Centène, pense « qu’il y a beaucoup de chemins de croix à travers la France ou l’Europe, mais celle-ci est certainement unique. » Le chemin de croix pourrait retrouver son emplacement d’origine à l’occasion des fêtes de Pâques en 2019.
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