Publié le 7 octobre 2017

Guer. Les nouveaux habitants, un atout pour la ville

Bon an, mal an, la ville de Guer s’enrichit d’une centaine de nouvelles familles. Tous les ans, à cette époque, la mairie organise une réception pour accueillir ces nouvelles familles, comme ce fut le cas vendredi soir. Histoire de la ville, tissu associatif, jours de marché, patrimoine culturel, structures économiques, projets… Jean-Luc Bléher, le maire de Guer, prend le temps de présenter la ville dans le détail avec même le soutien d’une vidéo, devant un auditoire attentif.

« C’est un atout pour la ville que d’enregistrer ce mouvement. Cela amène un renouvellement de la population, un rajeunissement. On voit arriver de jeunes couples avec des enfants… Tout ça est très positif pour le dynamisme de Guer », confie-t-il. Un flux migratoire variable en raison de la présence des militaires du camp de Saint-Cyr Coëtquidan qui sont soumis u rythme de leur mutation. Mais pour le maire et les membres du conseil municipal, le moment le plus précieux, c’est sans doute la « deuxième mi-temps » de la soirée. Car après la présentation de la ville, les nouveaux arrivants sont invités à se déplacer de quelques dizaines de mètres pour se rendre au centre culturel et partager le verre de l’amitié. Une ambiance décontractée et conviviale, propice aux échanges. « C’est un moment important, parce que ça permet d’avoir un contact direct, d’appréhender leur ressenti et par conséquent de découvrir d’éventuelles problèmes que nous nous attachons à prendre en compte. Ce n’est pas toujours facile de s’installer dans un nouvel environnement. Cela montre à ses nouveaux administrés que nous sommes à leur écoute…. », poursuit le maire.

Beaucoup de ces nouveaux arrivants arrivent à Guer pour des raisons professionnelles. « Je viens de la Côte d’Azur. J’enseigne à Vannes et à Rennes », explique cette jeune femme un peu soucieuse. Si elle est venue habiter à Guer, c’est par un choix pragmatique. « J’ai regardé sur la carte quelle ville se trouvait à mi-chemin entre Rennes et Vannes et mon choix s’est arrêté sur Guer. J’y suis très bien par contre, je regrette qu’il n’y ai pas de liaison en direction de Vannes. J’utilise ma voiture, mais ce serait beaucoup plus pratique de pouvoir utiliser les transports en commun », commente-t-elle. « Cet exemple est significatif. La situation centrale de Guer est souvent un critère de choix. Et c’est vrai que nous souffrons d’un déficit de liaisons vers Vannes. Nous avons une liaison par bus pratique vers Rennes. Mais ce bus assure la liaison Pontivy-Ploërmel-Guer et Rennes. C’est, certes, un outil de désenclavement pour Pontivy, mais nous aurions clairement besoin d’un axe Vannes-Guer-Rennes », admet Jean-Luc Bléher.

En attendant une éventuelle évolution de ce réseau, ce dernier indique avoir des projets très concrêts pour optimiser la gare routière du Val Coric vers Rennes et notamment mener une réflexion pour mettre en place des navettes permettant aux habitants des communes excentrées de s’y rendre plus facilement. Mais cette soirée n’est pas seulement l’occasion de parler de choses sérieuses. C’est aussi un moment de découverte et de détente.

D’ailleurs les nouveaux arrivants sont invités dès leur entrée dans la salle à faire le tour d’une exposition de photo et de voter pour en désigner les lauréats. Un vote dont le résultat est donné immédiatement.

Voici donc le choix du jury :

1-Céline Hardy (Tombée de bicyclette à Prado)

2-Michel Seychet (château de Cotbo)

3 ex aequo : Miche Seychet (château du Tertre)

Gérard Sommier (Charme remarquable)

Abdelrhani Bendani (1730 et 14-18)