Pays de Ploërmel. Breizh Cop: l’avenir de l’habitat est en ville!
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Publié le 5 avril 2017
Comment se déplacent les habitants du territoire, vers quelles destinations, pour quels besoins, avec quels moyens et de quoi ont-ils besoin? Voila beaucoup de questions auxquelles finalement, les décideurs ont peu de réponses. Et pourtant ces réponses peuvent avoir des conséquences importantes sur la stratégie du Pays de Ploërmel, en terme d’aménagements structurants. D’ailleurs les problèmes de mobilités ont été affirmés comme des priorités par Patrick Le Diffon, le président du Pays, depuis deux ans. En 2016 plusieurs expériences ont été menées sur le territoire de Guer communauté avec un bilan globalement positif. Mais en 2017, c’est aux habitants du territoire que veulent s’adresser directement les élus.
C’est l’objectif de l’étude qui va être lancée dans quelques jours avec l’aide de l’université de Bretagne Sud. Quatre étudiantes vont aller à la rencontre des habitants de 7 communes considérées comme représentatives (*). Il s’agira d’un contact direct soit par du porte-à-porte, soit sur les lieux très fréquentés tels que les marchés. « Elles seront chargés de les questionner sur leurs pratiques actuelles de mobilité et d’évaluer l’évolution potentielle de ces pratique », explique Mickaëlle Piel vice-Présidente du pays en charge des Mobilités. « Les échanges seront rapides (moins de 15 minutes) et les réponses seront anonymes », promet Anthony Hubert, chargé de missions urbanisme et mobilités durables. »Dans l’hypothèse basse, nous espérons toucher un millier de personnes », précise Christian Meineri enseignant chercheur à l’UBS.
« L’étude permettra de mettre en perspective, outre la stratégie Mobilités durables, les modalités de soutien des projets à travers le Contrat de partenariat et notamment sur la problématique de la revitalisation des centralités. Elle donnera, également, l’occasion de réfléchir à l’aménagement du territoire en lien avec le SCoT. Enfin, l’étude permettra d’enrichir les réflexions autour de la santé à travers l’accès aux soins et la pratique d’une activité sportive au quotidien grâce aux mobilités actives », ajoute Mickaëlle Piel. « Cela va nous permettre de savoir si la façon dont on aménage le territoire correspond aux besoins des habitants », indique Alain Marchal, le maire de Sérent.
Un rapport scientifique viendra conclure cette étude de terrain dont les résultats seront certainement décortiqués et analysés en profondeur. « Il n’existe aucune étude, en tout cas aussi complète, sur les problèmes de mobilité en milieu rural que ce soit en France ou à l’étranger », soulignent en effet Christian Meineri et Renaud Michel de l’ADEM.
(*) Beignon, Guer, La Gacilly, Ménéac, Ploërmel, Saint-Malo-de-Beignon et Sérent
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